DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

Quand je m'ennuie le Samedi après-midi




Through the windowpane

Retenez bien ça

"Les diplômes, c'est pour ceux qui n'ont pas de talent."

Pierre Desproges

Vide

Debriefing

Hier soir, il y avait dîner de notre prestigieuse classe. Quand je les ai vu descendre du train, j'ai compris que ça finirait mal. Djo était déjà bourré, Paul avait un chapeau qui faisait complètement pitié, et les jeunes fringants de l'U.M.P. avait plus que jamais relevé leur col de chemise. Alors sur le chemin, ils fument, ils boivent, on arrive, on salue hypocritement, et on descend à la cave, où s'installe une petite contre-soirée, les uns brillent en enchaînant les shots de rhum, les autres en manifestant leur ébriété par une difficulté évidente à aligner spatialement un verre et une bouteille. Chacun a eu son heure de gloire, certains ont même réussi à en avoir deux. Pichou a fait deux strip-tease, ce qui a cassé l'effet magnifique créé par le seul premier. Certains sont allés jusqu'à jouer aux dés…oh, comme j'aurais voulu que Flaubert soit avec moi ce soir-là ! Lui seul aurait pu débriefer ces débris. Du coup, l'alcool pour certains et la solitude pour d'autres a accentué les caractères de chacun, écorchant ainsi cette micro-société insupportable : tout le monde a pu mettre sa chanson en branchant son iPod, je n'ai donc entendu aucune chanson dans son intégralité. La mauvaise éducation de certains a ressurgi, les épluchures et la vodka par terre, l'ignorance de préceptes essentiels à l'insertion dans une société normale, et enfin "des sonorités sur lesquelles je n'ai pas l'habitude de bouger". Bref, j'ai joué au petit adulte en faisant une partie de poker, à laquelle je n'ai rien compris, mais de toute façon Anne non plus et ça ne nous a pas empêché de gagner. Ce jeu n'est pas très drôle, mais au moins je me suis réconcilié avec François, qui était le seul avec moi a ne s'être avant le dîner ni bourré la gueule ni remis du "n°5 pour homme". N'importe quoi. Mort aux cons.

Ce matin-là

On a parlé du concert auquel je n'étais pas, puis vive la chimie, puis fou rire du prix Nobel de Randonnée Bretonne à cause de pauvres grenouilles électrocutées au XVIIIème et dont la mémoire restera vide, et heureusement avec Matthieu on a planifié le soixante-quatrième remake de la Boum pour ce soir et puis on a parlé de musique, et de filles, il y en a qui ne connaisse ni le Bon (Marché) ni Gisele Bündchen, mais c'est une autre histoire, tant pis pour eux.

On a acheté le Figaro, et ils se foutent vraiment du monde. C'est le coup de foudre entre Nico et Carla, le grand amour, bientôt le mariage et pourquoi pas un enfant ? N'importe quoi ! Carla a sauté sur Nico à un dîner organisé par Séguéla — et ce sans doute à la demande de Carla, en échange de quoi elle a dû coucher avec Séguéla — et l'a complètement hypnotisé. Lui, coureur et maintenant seul, a sauté sur l'occasion et sur elle.

UMP+YSL=Ø

Reprise des emmerdements

Lundi. Débriefings en tout genre, tout le monde a eu un iPod pour Noël. Popper en philo, et c'est très pénible. Heureusement, on a récité les bronzés avec Matthieu et as usual je me suis fait déboulonner.

Mardi. C'est reparti pour le schleu, PROSIT ! NEUJHAR ! comme gueulaient ces pauvres autrichiens, puis encore du management forcé en heupse, puis perte de temps — encore — puis on tripatouille les PC les plus pourris du marché et on secoue le bon vieil oscillo' RIGOL 210548BXCGS+%*256822.

Mercredi. On s'est fait exploser par la prof de maths sous la forme d'un bac blanc terrible, puis oui bon bin voila, AUSSI !

Jeudi. Il a fallu réfléchir, et c'est vraiment dur (oui oui oui) puis perte de temps puis re schleu. Après ça couronne aux bisounours + retardataires torchés + circuits électriques qui vous aideront jamais à changer une lampe. Puis gonadotrophine hypothalamo-hypophysaire dans la tige pituitaire non loin des gonades en tube.

Vendredi. Sommeil puis meublage+ Supermiaou Pichou tu peux me tripoter ? (ou là là Constance ne va vraiment pas du tout apprendre ce message) puis re buzz qu'est-ce qu'on s'emmerde quand on n'a pas le 20Minutes ni les bonnes simili-Pringles de chez Ed avec 50% de Cillit Bang, 50% de Monsieur propre et ce qui reste de paprika. Alors après forcément tout était fini, vive les vieux polynômes pourris qui puent des fesses de vieux polynômes pourris…puis deux heures sans électricité entre les belles affiches romantiqueutiqueutiquetaines.

Sergueï propose que pour le bicentenaire du baccalauréat, le ministère de l'Éducation Nationale en fasse cadeau à tous les lycéens.

Étagère à soleil

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Psycho's mansion

Mon vieil iPod


Il y a Art quand il y a un créateur et un spectateur ; et quand le créateur s'imagine spectateur, et que le spectateur se croit créateur.

À Cn

tout s'envole
les infinis
tes yeux
mais tes jambes
ont une fin
les nuages nocturnes
soufflent doucement
sur ma peau
dans la rue
silencieuse
je suis seul
j'entends ton corps
allons boire de l'autre côté\nous serons onze\mais dis moi donc\si ses suaves sueurs\sont sensations\car j'irais te délivrer\derrière la vitrine\de verre et de passé\loin de nous tous il y a\un protagoniste ancien\qui ne nous entend plus\seulement il y a toi\il y a tes yeux\et il ya ton existence