DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

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J'en ai marre de tous ces blogs sur Sky' qui se ressemblent tous, qui ne sont pas du tout customisés, et où les articles sont toujours les mêmes.

Mademoiselle

Mardi et Jeudi, j'ai croisé avec Pichou et Matthieu ce qu'on croise rarement.

C'était la Comtesse dans Contre Sainte-Beuve, Madame de Cosmelly dans La Fanfarlo, c'était une fille que l'on cherche à croiser, que l'on n'oublie pas parce qu'elle elle vous oublie.

Matthieu passe le premier, dans son dos, exclame son admiration pour ce tout petit bermuda au-dessus de si grandes et si fines jambes, elle se retourne, croise le regard bleu-gris de Pichou, puis le mien, moins séduisant, mais tout aussi expressif.

On la revoit deux jours plus tard, rebaptisée alors par nous "Mademoiselle Level", clin d'œil au clin d'œil de Pichou. Elle était accompagnée d'une amie, encore pire, insolente, indécente. Le règlement devrait interdire aux jolies jambes de se découvrir. C'est l'hiver, merde !

Alors évidemment, on a voulu immortaliser cette vision. C'est Pichou qui l'a fait en proclamant:" Elle a le cul taillé par un ange. Un cul magique."

Dieu, j'espère que vous ne lisez pas mon blog.

Constance, tu n'as pas du tout
lu cet article, tu ne sais pas du
tout de quoi il parle, sans doute
de la régulation des feux de cir-
-culation à Dalip-Ouliga-Darrit
— ou peut-être était-ce plutôt à
Bandar Seri Begawan ?

Éloge de la folie

Souvent, pour ne pas dire toujours, je suis assis à côté de Sergueï en cours d'allemand.

Trahis par notre absence spirituelle, notre manière ostentatoire de remplir en moins de 4 minutes 27 secondes les très intellectuels mots fléchés d'un célèbre journal en papier hygiénique, trahis par nos yeux qui s'attachent plus aux fenêtres qu'au Kebab en tant que facteur d'intégration en Allemagne (les pauvres ont vraiment été culturellement marqués par le nazisme), trahis enfin par notre niveau d'allemand, révélateur de notre oubli régulier du béni manuel d'allemand, nous sommes fréquemment interrogés par notre flasque professeur. Deux possibilités s'offrent alors à nous :

1. Soit notre connaissance des thèmes ô combien récurrents abordés dans la langue de Tucholsky — et non, Gœthe n'est pas allemand — nous permet, grâce aux préjugés que nous avons sur le merveilleux ministère de l'Éducation Nationale de répondre sine libro à la question.
2. Soit notre mutisme agace le professeur.

Le but du jeu est alors de faire rire le voisin interrogé ; le plus efficace est bien sûr de sussurer d'une voix bovine la liste des termes scatologiques et sexuels que l'adolescent de terminale scientifique sait apprécier dans toute sa valeur, grâce à son humour d'élève de terminale scientifique. Défilent alors, sur des tons allant de l'orgasme à la colère, les élégants mots de "caca", "prout", "phallus", "vagin", "prépuce", et cætera. Tout est dans le ton. Le crayon ou le feutre indélébile peuvent venir soutenir la voix en traçant la forme évocatrice d'un phallus aux proportions généreuses.

Alors que je m'adonnais à ce cruel exercice de déconcentration, le célèbre intellectuel de la classe nous a rétorqué : "Vous devriez vous faire psychanalyser…Et si Freud vous voyait, il dirait sûrement que…" Évidemment, il est de gauche, comme tout les rabats-joie. Je dirais même communiste, bien qu'il prétende en bon fils de D.R.H. de la plus grosse firme pétrolière française que son appartenance à la VIème Internationale et demie au fond du goulag deuxième porte à droite après la création du Polonium, c'est-à-dire, en 32 après l'absorbtion du trois-cent-septième verre de vodka par Djougavillitch, Joseph, Staline, dit, ne fait pas de lui un communiste.


Je lui ai donc énuméré l'amour que les sages et les génies portaient à la folie :

"Quisnam igitur sanus ?"
Mais qui donc est sain d'esprit ?
Horace

"Qui vit sans folie
n'est pas si sage qu'il croit."

"La gravité est le bonheur des imbéciles"
Montesquieu

On s'occupe comme on peut

J'ai remarqué qu'en sortant de la douche, si j'étais enrhumé, j'avais la voix de Jean Ferrat.

À lire très lentement, comme la troisième gymnopédie de Satie.

tout au long
chemin lent
mes deux yeux
sucrent le sable
chaud de mon
front poétique
lent et calme
sur le ciel je suis
debout je lève le
front vers les
nuages

La culture c'est ce qui permet de comprendre l'Art.

J'attends l'été.

J'aimerais me promener à Paris sans veste ni parapluie, rêver de ciel bleu, croiser Laura rue des Canettes, Anne Catherine en slim rouge rue de Rennes, Gisele Bündchen à Saint•Sulpice, Clémence rue Garancière, Kirsten Dunst au Luxembourg, et regarder d'un œil proustien ces femmes qui se font belles pour le seul ciel d'Azur qui ne les regarde pas, de peur de les abîmer.

J'en ai marre du Mardi ( surtout hier)

Tout a commencé par l'allemand, la prof a séché, comme quoi c'est débile de passer son temps dans le lave-linge, tant pis si elle a perdu son v***********.

Ensuite on a eu sport, c'est toujours très douloureux.


Puis anglais, on a regardé un épisode de Friends, c'est gentil, on a pas fait de cours, mais la prof, qui ressemble un peu à un Barbapapa, a dit que c'était plus culturel qu'Hitchcock. N'importe quoi.

Puis trou, j'ai regardé Singin'in the rain sur le Touch de Pichou, on a chanté à tue-tête, ça fait du bien.

Puis S.V.T. !!!! Le thème était bien sûr "La maîtrise de la reproduction", c'est-à-dire comment empêcher la dite reproduction. Donc c'est parti pour le stérilet, la pilule, la raclette…beurk. Pouah.

Puis chimie, on a secoué des lamelles métalliques dans des liquides colorés magnifiques.

Ensuite je rentre dans la pluie et le froid, mon lacet gauche défait, je manque de mourir écrasé par deux voitures.

Aujourd'hui

C'est les 34 ans de Kate Moss

C'est le jour où je croise Morgane, Marlène, Anne-Catherine, les ES

C'est le jour où j'ai bluffé en philo

C'est le jour J

Saint Sulpice

Le Rivage des Syrtes

Sonnet

Je flotte dans mon âme
Et mon front onirique
S'adoucit intérieurement
À ton mouvement

Mes paupières calmes
Ralentissent leur voyage
Qui mènera mes yeux
Aux portes de l'Absence

Alors seulement
Mes doigts tracent
Lentement

Le contour de mon âme
À l'enchantement
De ton visage

Yahooooooooooooo

J'ai enfin trouvé le site du siècle !!!!!!!!!

Quand je m'ennuie le Samedi après-midi




Through the windowpane

Retenez bien ça

"Les diplômes, c'est pour ceux qui n'ont pas de talent."

Pierre Desproges

Vide

Debriefing

Hier soir, il y avait dîner de notre prestigieuse classe. Quand je les ai vu descendre du train, j'ai compris que ça finirait mal. Djo était déjà bourré, Paul avait un chapeau qui faisait complètement pitié, et les jeunes fringants de l'U.M.P. avait plus que jamais relevé leur col de chemise. Alors sur le chemin, ils fument, ils boivent, on arrive, on salue hypocritement, et on descend à la cave, où s'installe une petite contre-soirée, les uns brillent en enchaînant les shots de rhum, les autres en manifestant leur ébriété par une difficulté évidente à aligner spatialement un verre et une bouteille. Chacun a eu son heure de gloire, certains ont même réussi à en avoir deux. Pichou a fait deux strip-tease, ce qui a cassé l'effet magnifique créé par le seul premier. Certains sont allés jusqu'à jouer aux dés…oh, comme j'aurais voulu que Flaubert soit avec moi ce soir-là ! Lui seul aurait pu débriefer ces débris. Du coup, l'alcool pour certains et la solitude pour d'autres a accentué les caractères de chacun, écorchant ainsi cette micro-société insupportable : tout le monde a pu mettre sa chanson en branchant son iPod, je n'ai donc entendu aucune chanson dans son intégralité. La mauvaise éducation de certains a ressurgi, les épluchures et la vodka par terre, l'ignorance de préceptes essentiels à l'insertion dans une société normale, et enfin "des sonorités sur lesquelles je n'ai pas l'habitude de bouger". Bref, j'ai joué au petit adulte en faisant une partie de poker, à laquelle je n'ai rien compris, mais de toute façon Anne non plus et ça ne nous a pas empêché de gagner. Ce jeu n'est pas très drôle, mais au moins je me suis réconcilié avec François, qui était le seul avec moi a ne s'être avant le dîner ni bourré la gueule ni remis du "n°5 pour homme". N'importe quoi. Mort aux cons.