DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

JOURNÉE DE RÊVE GRÂCE À SWEET CAROLINE

Je me lève avec le soleil, et l'accordéon de mes cousins, me dirige dans la cuisine, et là miracle, des pains au chocolat de la meilleure boulangerie du sixième gisent et m'attendent. À quelques centimètres, ELLE, madame et autres délices colorés. Il y a Carlita partout bien sûr. Après une douche chaude et bleu ciel, on va faire du shopping dans le sixième, ce qui prend une toute autre dimension, surtout que Sweet Cousin ne compte pas, alors MUJI, Vilebrequin, Ray•Ban, et surtout on a découvert une boutique repetto rue du Four alors on s'y rue comme des gamins que nous sommes bonjour est•ce que vous avez les Fred ? Non on n'en fait plus personne ne les achetait. Horreur. Et rue de la Paix ? Non plus. Enfer et damnation. Qu'à cela ne tienne, je parcours les rayonnages et mes yeux tombent sur des Zizi Femme en IKB vernies. J'enlève mes ignobles converse, la vendeuse tente de m'enfiler des modèle pour homme et constate que mon pied est celui d'une femme (Berthe aux grands pieds, sans doute) et me propose le modèle femme. Des pantoufles…J'ai failli partir en courant avec, mais on ne fait pas de sport dans ces chaussures•là. Et puis elles étaient noires, ce qui n'est pas du tout original.

Encore merci Caroline et à demain donc avec la smallah

BABYSITTING//PÉTAGE DE CÂBLE GENTIL

Après avoir vu Woody Allen gambader dans l'herbe au rythme de Mendelssohn, avec Pete et Fafa (encore bon anniversaire) je pars chez ma cousine, j'assiste au spectacle de mes cousins, j'ai bien ri, il y avait La Grande Vadrouille : The Dior Remix avec en apogée la scène du bain turc revue et corrigée, avec Mozart en musique de fond. BonneMaman m'a appelé, pour prendre des nouvelles de ma santé buccale…et m'a donc conseillé son remède : un bain de bouche au porto. On devrait toujours se faire soigner par sa BonneMaman, ce que j'ai d'ailleurs fait avec mon intégrée de sœur chez ma cousine. Là il est 22:14 et j'ai fait des autoportraits bien amusants de moi avec les lunettes en plastiques qui rendent aveugles :

J'AI VU UN BOF

J'attendais mon RER aux sièges réguliers et collants, quand soudain passe enfin un bof. Un vrai, subtil de mauvais goût. Étant assis, je commençais mon inspection par les chaussures, des mocassins en nubuck comme en porte les jeunes fringants de l'U.M.P. dans la ville ou malheureusment j'habite. Rien d'alarmant, donc. En montant, je croise un jean mal taillé, puis je monte, un blazer moche, un vieux t-shirt, et ha horreur un téléphone portable dans une housse étanche reliée aux cervicales du susdécrit par un lien en plastique ignoble, le tout permettant aux badauds d'admirer l'acquisition récente de l'appareil à tout faire du parfait beauf. Écœuré, j'éloigne mon regard le plus rapidement possible et continue mon ascension visuelle, horreur again, il arbore tout en mâchant du chewing-gum avec conviction un air de conquistador béat qui vient de se faire tailler une plume par Kate Moss, il se retourne et là, la cerise sur le gâteau : son précieux butin est transporté dans un sac à dos XXS treillis. L'horreur.

AUX ZINZINS

Ma sœur a remporté avec brio
(avec qui ?)
le championnat de France
d'Ultra•léger motorisé
en se classant
huitième de sa catégorie

JEUDI

Comme je m'ennuyais
Je poussais la porte qui mène à un monde perpendiculaire
L'Espace imaginaire de nous mêmes
Car je m'y rend régulièrement
Et là je ne vois plus Clé
Une fille aux cheveux libres
L'a remplacée
Je m'approche
C'est elle
Ô magnifique schizophrénie capillaire
Ô message au grand Baudelaire
J'ai vainement cherché ma goupille
En vain
J'ai voulu apposer des serrures supplémentaires
À mon pauvre cœur malmené de tant de perfection
Mais il était trop tard
Beaucoup trop tard
Clé je t'adore et un jour viendra où ma voix te le dira

INGRID ET CARLA

Il était une fois une colombienne qui était pétée de tune et qui plaqua enfants et mari afin d'aller faire chier des guérilleros. Elle avait la radio, des lettres, un chapeau et des chaussettes. Comme elle faisait de la politique, la plus basse des inventions humaines, et qu'elle avait besoin d'un coup de pub, elle s'est arrangé pour tomber entre les mains de sombres hommes de la jungle parce que la jungle, vous explique•t•elle, c'est vert, vert, vert…Quelle image vous nous rapportez là chère Madame, qui d'ailleurs ne m'êtes pas chère du tout, mais plutôt à notre bien aimé ou pas Chef de l'État, qui a cassé sa tirelire en hélico et autres conneries pour faire semblant de s'intéresser à votre cas de merde. Finalement, vous êtes rentrée, comme par miracle, sans hépatite ni rien (dommage) avec un twin set ravissant en sortant de l'hôtel Raphaël (quatre étoiles, sur les champs) et elle va recevoir le Nobel de la Paix (le seul principe de récompenser la Paix est en soi fatiguant de connerie, et d'ailleurs vous savez qu'Adolf a failli le recevoir) parce qu'elle faisait trois cents kilomètres par an. Oui et bien moi je fais quinze kilomètres par semaine, c'est à dire qu'en vingt semaines j'ai fait mes trois cents kilomètres avec mon sac plein de bêtises.

J'ai écouté le troisième album de notre Carlita nationale, sa voix est bien meilleure, l'accompagnement aussi, mais alors les paroles tournent en rond dans le cachot de la banalité (oulà je m'enflamme) et à la fin on se lasse très très vite. Une fois de plus, Clé avait raison.

J'EN AI MARRE

Je vais à Paris et je suis crevé parce que les Parisiennes de moins en moins vêtues me rappellent douloureusement qu'il fait chaud, que chaque pas soulève un peu plus de poussière et que le Soleil n'est pas convertible en eau glacée, et puis le RER n'est pas climatisé c'est une horreur et je n'en puis plus il me faut acheter des monts de livres pour l'an prochain alors que je n'en ai pas envie et l'Allemande va venir chez ma grandmère, je n'en profiterai pas il faudra que je men occupe alors que je pourrais être à la campagne avec mes amis loin de tout avec juste une poste à 30 kilomètres et les feux de l'amour en brouillé.

THE PARK







AUTRE PÉTAGE DE CÂBLE




Moi en simili Yves

J'OUBLIAIS

Comme je pétais un gros câble, ma sœur tient absolument à ce que vous me voyez en train de laver mes carreaux…oui je sais je suis maigre et blanc…

MERCREDI

Je me lève mollement, et je jette avec un indicible bonheur trois années de torture intellectuelle, tant pis si ça gâche du papier, je ne veux pas gâcher mon plaisir. Ensuite je suis allé au Parc, avec une demi•heure d'avance, retrouver Fafa et Pedro (Celui ou celle qui trouvera un autre surnom à Pedro gagnera toute ma gratitude pour deux personnes voyage compris pendant deux semaines) qui étaient très en forme, on a fait pas mal de films débiles qui seront sur ce blog incessamment sous peu si Fafa se décarcasse…hein Fafa ?


PS Pour des raisons météorologiques, mon bain place St•Sulpice est repoussé à une date ultérieure.

VIAN

Alors il me faut vous parler de Boris Vian as known as Bison Ravi ou Vernon Sullivan (encore un schizophène) parce que apparemment. Il me faut expliquer aux ignorants de cette prose que lire du Vian, c'est un peu comme cacher son cœur derrière un paravent, parce que quand on le lit on s'enferme dans son monde, les autres disparaissent, ou ne font plus qu'un, l'Ennemi du lecteur. Alors c'est sans doute pour ça que la graisse a cru que. Parce que moi aussi je fais un peu ça de temps en temps mais en moins bien alors tu as du faire dans ton cerveau un rapprochement sans doute que mon piédestal modeste a rendu propice…

FILMS

Voilà j'ai revu il y a peu de temps La vie de château qui est le premier film de Rappeneau. C'est lui qui est responsable de Cyrano, celui dans lequel Depardieu souffle des ah ?… bovins et convaincus de cons vaincus (quel jeu de mots les amis mais ou vais•je chercher toute cette subtilité). Mais là, point de soupirs. Au contraire. Il y a la belle Deneuve, qui ne prenait à l'époque pas d'hormones, mais jouait déjà mal, alors du coup elle parle très vite pour faire illusion…il y a aussi Philippe Noiret et Pierre Brasseur qui sont très bons mais surtout il y a une bonne musique et une photographie en noir et blanc très belle, très française, avec beaucoup de lumière, peu de contrastes, mais denses. Et puis hier soir j'ai vu Chinatown de Polanski, c'est très bien aussi, mais beaucoup plus intellectuel, avec Nicholson et Faye Dunaway qui n'avait pas encore ses pomettes saillantes. C'est en couleur et ça fait du bien.

MARDI

Encore à Paris, avec une escale chez ma cousine, puis chez le coiffeur, rue Vavin, un coiffeur design, avec des chaises design, et des casques de moto colette à vendre. Très chic, et après j'ai testé le montblanc de bread&roses il est assez terrible je dois l'avouer. En plus il est beau. Ce message est pasionnant.

LUNDI

Je sors de ce bâtiment semblable à un chose administratif d'Allemagne de l'Est, fais quelques mondanités avec une conne, tourne la tête de -π/2 rad (c'est fini!) et là je vois la Grèce et la France, l'Élégance que mon égoïsme a tiré du lit sauvagement (pardonne•moi) avec des œillères magnifiques, bien sûr, par souci de cohérence, sans doute, et nous déambulons tous les trois, précédés de ma timidité, et j'observe les mâles obscènes de jalousie qui font vaguement venir leurs yeux libidineux et concupiscents des chevilles à la ceinture, mais surtout à la ceinture, et puis il y a eu la pluie, comme hier et avant hier, et puis en rentrant il y a eu le chaleureux accueil maternel, parce que je n'ai pas demandé dix, mais moi j'ai mon amour propre, on avait un contrat, je l'ai rempli, honteusement pour quelqu'un de mon genre (prenez ça comme vous le sentez) il est vrai j'en conviens je l'avoue. Passons à un autre sujet. Je prends mon cher RER© et je descends mollement chez ma cousine, jouer avec mes zinzins, on a organisé une expo de laquelle Little Miss Stubborn était la comissaire (à peine atteints). Heu voilà what else comme dirait l'autre…ha oui je suis rentré chez moi, appelé la smallah, BonneMaman, qui relisait des poèmes, un verre de whyskhy à la main, et puis voilà.

NOCTURNE

mon cœur est une grenade
avec une serrure
et une goupille
clé l'a ouvert
la goupille a chu
et j'attends
tic tac tic tac
qu'il explose enfin
j'attends
car ce n'est pas moi qui ferai
le premier pas sur la lune
je n'oserais pas
une si belle lune
plutôt rêver
rêver
dans les prés
dans les blés
près de clé
dans ses bras
si blancs