Tiens on s'est jamais fait la bise+séance photos+VIRB est en panne c'est bien dommage+horreur la grande vadrouille+Cera una volta in the west
Vendredi
Mathématiques, mots fléchés. Histoire, Pompidou, pourquoi êtes•vous rétifs, spéciale dédicace, Chlorure d'Or en slim gris+Yoko Tsuno en slim/low boots+Cla. Allemand, j'étais le seul à connaître Lettres à Milena de Franz, c'est dommage. Mathématiques again, agréable, latin, apple, Pichou, Jean Seberg 2008 en slim menthe à l'eau quel délice.
Mercredi//Délirium pas mince du tout
Notre professeur de philosophie est grandiose, il cite dans le texte le chapitre quatre vingt dix neuf b) de la Théogonie d'Hésiode, selon la pagination médiévale, si ma mémoire ne me joue pas des tours, qui dit : "Et Hume s'empara d'une mandoline électrique, puis, sautant sur le parquet royal, beugla un magnifique I Kant get no satisfaction, repoussant les limites de la prémonition avant•gardiste." Hin Hin, comme disait le roi d'Aldébaran. POPPER !
Pardon. Je pète les plombs. Je déconne à pleine moquette. J'ai fumé un câble.
Baudelaire a quatre cents fans sur Facebook, grâce à moi, garant de la culture française sur ce site néo•libéral insupportable {alors là désolé si vous ne comprenez rien du tout c'est mon délire à moi}.
L'autre jour, je pars en voiture au lycée — et oui, je hais le sport — et là, je mets l'autoradio en marche, horreur, c'est le Magnificat de JSB, la machine à coudre, le Victor Hugo du baroque, le robinet d'eau tiède, le chieur acoustique. Enfin je critique je critique mais ça ma fait l'effet d'une grive en train de manger une Petite Madeleine imbibée de thé. J'étais à Toulon, Papa et son habit rouge, le ciel bleu, mon âme blanche, partons à la messe {dans une petite église obscure très sympathique du cinquième où des gauchistes lisent du Prévert} et cætera.
Bref j'arrête là mes élucubrations stendhaliennes, n'est•ce pas, et je finirai sur ce trait de culture absolument authentique et véridique. Si la madeleine et petite et en majuscule, c'est pour renvoyer à l'inverse du paraphe de l'auteur, qui laisse donc à la page 54 ce me semble du premier tome de la RTP pour les intimes une unique trace de sa création. Magique. Merci Marcel.
Mardi
Allemand, c'était ennuyeux. Sport, aussi. Anglais, un film de merde avec Brad Pitt il y a plusieurs années, quand il était coiffé comme le mammouth de l'Âge de glace. Physique, Géologie, vive les glaucophanes aimantés. Dans le 20minutes de ce matin, il y avait le tas de merde tétramembré qui loge au 110 rue de Grenelle, Xavier Darcos. En gros, il explique que la suppression des postes n'affectera pas le niveau de l'éducation française. C'est normal, pauvre gnathostome anal, le dit niveau est sous•marin !
VIRB°, mode d'emploi
Clémence ayant eu la gentillesse d'essayer VIRB, je lui adresse ce mode d'emploi, ainsi qu'aux français qui peineraient à obtenir un profile pas trop moche.
VIRB, qu'est•ce que c'est ? Et bien c'est comme Myspace : photos, videos, musique, amis, commentaires, blogs…sauf que c'est beau, et qu'on peut tout customiser et que le peu de publicité est très discret.
Une fois le VIRB créé, il faut :
1.Changer l'URL du VIRB pour ne pas en avoir un en décimales de π. Quand on se connecte, il y a à gauche sous les onglets un cadre qui vous suggère ce changement.
2. Choisir le gros du style. Il faut aller dans Customize>Basic Styles puis dans Customize>Basic Layout. Une fois la mise en page effectuée, il faut aller dans un onglet terrible : Customize>Advanced. On y trouve le codes CSS et HTML de son VIRB. Que d'initiales…
Le code HTML est le plus simple, mais son emploi sur VIRB est assez limité, c'est lui qui vous permet de changer l'ordre des modules.
Le code CSS est celui qui permet de faire de très jolies choses. Je vous dis juste un truc : sur mon virb à moi, il n'y a pas de view all 62 mais juste un très élégant 62. Pour faire la même chose chez vous, il suffit d'insérer dans le code CSS un peu après h3 { le code que voilà
span.see_all,
span.h3_dash {
display: none;
}
Sinon le bouton Preview vous permet de voir ce que donnera vos élucubrations virtuelles. Pour avoir tout au centre, mettez tous vos modules dans un seul côté, le gauche de préférence car c'est le plus large par défaut, et de réduire sa largeur. Toutes les dimensions sont en pixels, de symbole px. Pour bidouiller les polices, les marges et cætera, il suffit de faire pomme F pour les artistes qui ont un Mac, et Dieu sait quel exercice pour muscler les doigts si vous avez la malchance de faire tout ça sur un horrible Windows, qui je le rappelle a été inventé par Mac, ainsi que la souris, le port USB, l'iPod, et toutes ces choses géniales qui ont révolutionné notre vie. Donc en faisant pomme F sur Firefox vous cherchez px et tripatouillez toutes les dimensions en appuyant sur Preview à chaque fois, et en n'oubliant pas d'annuler si c'est trop moche. Pour ce qui est des liens, les commandes qui contiennent a:hover signifient qu'elles contrôlent le style d'un lien, texte ou image, lorsque la souris passe dessus. Voilà, en gros, tout ce qui est text-decoration peut être underline, overline ou none.
VIRB, qu'est•ce que c'est ? Et bien c'est comme Myspace : photos, videos, musique, amis, commentaires, blogs…sauf que c'est beau, et qu'on peut tout customiser et que le peu de publicité est très discret.
Une fois le VIRB créé, il faut :
1.Changer l'URL du VIRB pour ne pas en avoir un en décimales de π. Quand on se connecte, il y a à gauche sous les onglets un cadre qui vous suggère ce changement.
2. Choisir le gros du style. Il faut aller dans Customize>Basic Styles puis dans Customize>Basic Layout. Une fois la mise en page effectuée, il faut aller dans un onglet terrible : Customize>Advanced. On y trouve le codes CSS et HTML de son VIRB. Que d'initiales…
Le code HTML est le plus simple, mais son emploi sur VIRB est assez limité, c'est lui qui vous permet de changer l'ordre des modules.
Le code CSS est celui qui permet de faire de très jolies choses. Je vous dis juste un truc : sur mon virb à moi, il n'y a pas de view all 62 mais juste un très élégant 62. Pour faire la même chose chez vous, il suffit d'insérer dans le code CSS un peu après h3 { le code que voilà
span.see_all,
span.h3_dash {
display: none;
}
Sinon le bouton Preview vous permet de voir ce que donnera vos élucubrations virtuelles. Pour avoir tout au centre, mettez tous vos modules dans un seul côté, le gauche de préférence car c'est le plus large par défaut, et de réduire sa largeur. Toutes les dimensions sont en pixels, de symbole px. Pour bidouiller les polices, les marges et cætera, il suffit de faire pomme F pour les artistes qui ont un Mac, et Dieu sait quel exercice pour muscler les doigts si vous avez la malchance de faire tout ça sur un horrible Windows, qui je le rappelle a été inventé par Mac, ainsi que la souris, le port USB, l'iPod, et toutes ces choses géniales qui ont révolutionné notre vie. Donc en faisant pomme F sur Firefox vous cherchez px et tripatouillez toutes les dimensions en appuyant sur Preview à chaque fois, et en n'oubliant pas d'annuler si c'est trop moche. Pour ce qui est des liens, les commandes qui contiennent a:hover signifient qu'elles contrôlent le style d'un lien, texte ou image, lorsque la souris passe dessus. Voilà, en gros, tout ce qui est text-decoration peut être underline, overline ou none.
Faut-il avoir un Pownce ?
Pownce, c'est la même chose que l'application as seen on sur Facebook, qui me fut ô combien précieuse, et donc Pownce ça sert à rien, et c'est moche. Je rajoute c'est moche car la phrase tu sers à rien est aujourd'hui prononcée sur le ton de l'insulte, comme si nous subissions la dictature de l'utilitarisme. On ne veut plus dormir, rêver, s'ennuyer à la messe, il faut vite vite vite faire beaucoup de choses, on se fout de la culture de toute façon elle sert à rien.
Kalendas Aprilis, pourquoi ?
Et oui aujourd'hui c'est le premier avril, et vous vous demandez sans doute d'où nous vient cette tradition des poissons. C'est tout simple. Dans le calendrier Julien, l'année commençait en avril, la coutume était donc de s'offrir des étrennes au premier jour de l'an, les calendes d'avril. Puis un pape nommé Grégoire en avait assez que Pâques soit n'importe quand, il a donc demandé à quelqu'un de lui inventer un nouveau calendrier, qui est celui utilisé actuellement en France. Pâques est le dimanche qui suit la pleine Lune qui suit l'équinoxe de printemps, et nous avons gardé la tradition des cadeaux des calendes d'avril, mais sur un ton plus léger.
Lundi/I Kant get no satisfaction
Je me lève avec la délicieuse perspective de commencer les cours à neuf heures. Je pars, et là c'est un cours d'histoire version Éducation Nationale, c'est•à•dire journalistique, politisé, et philosophiquement stérile. Comme j'ai constaté que la décadence de la politique française coïncidait étrangement avec la médiatisation de ladite politique, j'ai suggéré à mes amis de droite —du PCF, s'entend— d'interdire toute intervention médiatique aux candidats pendant les trois mois qui précèdent le scrutin présidentiel. Et bien ils étaient d'accord. Comme quoi.
Philosophie, on a bien ri. Nous étudions en ce moment l'Art, donc je redouble d'attention, et j'ai bien fait, car notre double agrégé de professeur a descendu —permettez•moi l'expression— les post•modernistes, en rupture avec eux•mêmes —et ce au moins d'une façon triple et propre en tant que celle•ci n'a rien à voir avec la conception sinon platonicienne, tout du moins aristotélicienne de l'ars au sens fécond du vocable. Il s'est surtout amusé à torturer le concept du ready made de Marcel Duchamp et de son casier à bouteilles en acier galvanisé qu'il avait acheté le matin même au Bazar de l'Hôtel de Ville de Paris. Magistral.
Je me demande s'il ne serait pas jaloux de n'avoir pas eu cette idée du ready made. C'est vrai que c'est débile comme concept mais je trouve que c'est une réflexion intéressante sur le pouvoir du musée et de l'exposition. Imaginez que Brancusi ai fait don de son oiseau à un ami qui s'en serait servi de presse•papiers. On se serait exclamé Quel beau presse•papiers il a ! Mais Brancusi a mis son oiseau dans un musée, et c'est devenu une œuvre d'art. En fin de compte, Marcel Duchamp ne fait que rire de l'inconscient grégaire du spectateur qui n'avait pas pensé à tout ça. En se moquant de lui, l'artiste n'est pas spectateur, s'imagine non•spectateur, concept tout à fait nouveau mais anti•artistique, nouveau donc artistique, mais anti•artistique. Le concept oxymorique, dualiste et baudelairien. Quod erat demonstrandum. Donc le ready made c'est du foutage de gueule, tout le monde peut le faire, ce n'est pas cartésien, mais c'est quand même de l'Art.
Je zappe les maths
Anglais, la chose qui bouge sur l'estrade que l'on nomme professeur a eu le bon goût de mettre la robe qui lui donne la silhouette d'un lampion chinois. We can't go to this room, there is no lecteur de DVD. There is no s to thousand because c'est un nombre. Pauvre conne.
En sortant, il faisait beau, on a chanté les Rolling Stones, d'ailleurs ah oui tiens Keith Richard qui n'est pas mort en avion d'une overdose fait la pub pour Vuitton, on a fait tourner les aiguilles de la montre.
Philosophie, on a bien ri. Nous étudions en ce moment l'Art, donc je redouble d'attention, et j'ai bien fait, car notre double agrégé de professeur a descendu —permettez•moi l'expression— les post•modernistes, en rupture avec eux•mêmes —et ce au moins d'une façon triple et propre en tant que celle•ci n'a rien à voir avec la conception sinon platonicienne, tout du moins aristotélicienne de l'ars au sens fécond du vocable. Il s'est surtout amusé à torturer le concept du ready made de Marcel Duchamp et de son casier à bouteilles en acier galvanisé qu'il avait acheté le matin même au Bazar de l'Hôtel de Ville de Paris. Magistral.
Je me demande s'il ne serait pas jaloux de n'avoir pas eu cette idée du ready made. C'est vrai que c'est débile comme concept mais je trouve que c'est une réflexion intéressante sur le pouvoir du musée et de l'exposition. Imaginez que Brancusi ai fait don de son oiseau à un ami qui s'en serait servi de presse•papiers. On se serait exclamé Quel beau presse•papiers il a ! Mais Brancusi a mis son oiseau dans un musée, et c'est devenu une œuvre d'art. En fin de compte, Marcel Duchamp ne fait que rire de l'inconscient grégaire du spectateur qui n'avait pas pensé à tout ça. En se moquant de lui, l'artiste n'est pas spectateur, s'imagine non•spectateur, concept tout à fait nouveau mais anti•artistique, nouveau donc artistique, mais anti•artistique. Le concept oxymorique, dualiste et baudelairien. Quod erat demonstrandum. Donc le ready made c'est du foutage de gueule, tout le monde peut le faire, ce n'est pas cartésien, mais c'est quand même de l'Art.
Je zappe les maths
Anglais, la chose qui bouge sur l'estrade que l'on nomme professeur a eu le bon goût de mettre la robe qui lui donne la silhouette d'un lampion chinois. We can't go to this room, there is no lecteur de DVD. There is no s to thousand because c'est un nombre. Pauvre conne.
En sortant, il faisait beau, on a chanté les Rolling Stones, d'ailleurs ah oui tiens Keith Richard qui n'est pas mort en avion d'une overdose fait la pub pour Vuitton, on a fait tourner les aiguilles de la montre.
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