DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

Vendredi

Mathématiques, débriefing du conseil. Histoire, jouissez sans entraves de Cartier•Bresson, j'étais le seul à savoir qu'en 1921 l'Irlande était devenue indépendante. Allemand, Viktor a amené son MacBook, quel enfoiré. Latin, ouais ouais héhé. 20h54 la ville est déserte un petit nuage gris dans le ciel qui s'assombrit a perdu ses parents ne bouge plus les attend.

Un peu de culture tout de même — la suite


Permettez moi de commenter cette œuvre de Pietro Berrettini, dit da Cortona, sa ville natale. Pierre de Cortone exécuta de nombreuses commandes pour de riches familles romaines (Sachetti, Barberini…) ainsi que pour le pape Urbain VIII, pour lequel il réalisé de nombreuses fresques de la basilique Saint•Pierre. Je trouve que l'œuvre ci dessus et d'un érotisme torride, et voici pourquoi :

1. Au milieu du tableau, on aperçoit de lointaines bacchantes qui ont l'air de pratiquer des choses disons…coquines.

2. À gauche se trouve un couple : on peut observer les regards concupiscents des deux amants du dit couple, tous deux dirigés vers les parties attrayantes de l'autre.

3. Au milieu en bas, un putti présente obscènement deux roseaux bien longs en ciseaux au couple mentionné précédemment, dirigés de manière ostentatoire vers quelque part (©BonneMaman).

Et 4. Le summum : le putti à la chevelure blonde et frisée est en train — si mes souvenirs des anatomies léonines et masculines ne me font pas défaut, permettez•moi l'expression — d'introduire son membre impubère dans le tympan du félin, qui apparemment est chatouillé par ce contact inhabituel.

Merci, Pierre de Cortone, pour cet ouvrage scandaleux et en même temps si frais et délicat !

Jeudi

Ce matin je me réveille trop tôt, beaucoup trop tôt. À deux heures onze. Je lis un livre sur les villas romaines, me rendors. Huit heures. C'est l'heure du Kangourou. Je me suis inscrit parce que je ne voulais pas vraiment avoir cours ce jour là et qu'en plus je n'ai plus de rapporteur. C'est parti pour la lettre à la machine qui me corrigera, simple et inhumaine, ne reconnaissant que les traits noirs. J'ai pensé avec mélancolie à ce très bon diptyque non•aristotélicien de Van Vogt, traduit par Boris Vian, les joueurs du à et le monde des Ã, œuvres de science fictions un peu naïves certes ( j'entends par là que le protagoniste est doté de pouvoirs extraordinaires tels que la téléportation ) mais qui apprennent tant sur la sémantique : Le jugement négatif est le sommet de la conscience. Neuf heures. Allons en mathématiques rejoindre les couards. L'humour est interdit, conseil ce soir avec distribution habituelle de récompenses. Anglais, ne soyez pas original. Allemand, inoubliable grâce à Pichou et Seb.


da+durch=dadurch

Physique, un de mes camarades trotskistes ou quelque chose d'autriste me soutient que le progrès scientifique est un monopole de gauche. Le pauvre. Puis immunologie, 17 coups de billards seulement, Madeleine a exaucé le fantasme de Pichou.

Albator+Miss Level

La mort de la culture française ?

Sur des années, La Grande Vadrouille a fait 17 millions d'entrées. En trois semaines, Bienvenue chez les Ch'tis en a fait 12. Quand donc les français arrêteront de faire des films drôles ? Je n'ai vu qu'un seul bon film noir français, Plein soleil avec le parfait Alain Delon, face au très bon Maurice Ronet.

Les mathématiques

Un peu de culture tout de même

Le style de mes messages s'étant quelque peu relâché, je me permets cette anecdote. Vous le savez, j'abhorre ces albums photos tous titrés en vrac. J'ai donc cherché l'origine de ce mot. Je m'empare donc des dernières pages volantes de mon dictionnaire, et apprend que vrac vient en fait du néerlandais médiéval wraec qui signifie harengs mal salés. Et voilà. Du coup j'ai continué mes recherches en vue d'un scrabble contest avec ma grand-mère.

Dans l'antique xyste aux zelliges ombragés, de zutistes zoïles composaient des ysopets remplis de xanthines et de zées batifolant dans les yeuses et les ximénies.

Amusez vous bien.

Mercredi

En philosophie, le professeur a soutenu qu'on ne pouvait associer plaisir esthétique et plaisir sensuel. Et Gisele Bündchen alors ?

Mardi

Allemand, après les poètes germaniques exilés à Sanari sur Mer en 1923, cap sur je ne sais plus quel ouvrage obscur relatant des après repas à la cour de Charles V de Bourgogne. Et après…pas sport !!!!! Du coup, on squatte chez Viktor, un coup de MacBook dans un bon canapé en matant le dernier live de Muse énorme au Wembley Stadium, sur grand écran. Tout est parfait : le son, le style, le montage, la playlist, la performance. Le sans-faute. Et en plus, on peut télécharger les vidéos de chaque morceaux pour iPod sur un site spécialement créé pour l'occasion. Chers lecteurs possesseurs d'iPods supportant la vidéo, allez et téléchargez tout. Prochain cour : anglais, en ce moment c'est les élections américaines, que l'on approche d'un point de vue culinaire : Do Obama's supporter taste sushi ? Mort aux cons. Physique, deux heures à faire tomber une bille d'un demi centimètre de diamètre dans une éprouvette graduée. On a vraiment que ça à faire. Géologie, gros pétage de câble avec Pichou.
Dadurch ? Daaaaduuuuuurch?…
Mouhôhâhâhâhâ la pendaison
ah oui ça fait un guidon, hein madeleine ?
qu'est ce qu'elle sert à rien cte meuf
ah regarde je suis sur que si on faisait
avance rapide elle danserait la tectonique des plaques ouarf ouarf

P.S. Dear readers cousins, please don't tell my mother I wasn't in sport. The teacher was not there, there was a strike, but however it's not very nice to play with a friend

Lundi

Hier soir, je n'ai pas pu m'empêcher de regarder le même mauvais film avec les mêmes mauvais acteurs : la politique française. Et ce n'est vraiment pas brillant. À gauche, Hollande, premier secrétaire on ne sait pourquoi, tourne béatement sur le fauteuil inconfortable de TF1 et parle de laïcité, allez savoir pourquoi. Besancenot, le seul du plateau qui n'a pas connu Mai 68, et qui parle encore de capitalisme. Buffet qui parle du pouvoir d'achat, ce qui n'est absolument pas du ressort d'un maire. Je ne suis pas sûr de l'orthographe de ressort, mais bon. Et bien sûr il y a Fabius, le seul un peu malin, mais tellement vicieux —ah ! le sourire en coin de Fabius ! Regardons la droite. J'ai découvert Xavier Bertrand, complètement nul. Il s'énerve, s'agite, perd son équilibre. Rachida ne dit mot, foudroyant du regard Fabius. Hervé Morin, mou et complètement hors jeu. Mais alors qui peut faire face à Fabius ? Et bien c'est le grand Jean-François Coppé, l'elfe magique de l'U.M.P. aux yeux glacials, et à l'humour décapant : Arrêtez de nous interrompre tout le temps parce qu'à chaque fois qu'on prend la parole on reçoit des balais de mains tout à fait insupportables. Ou encore répondant à un député PS qui disait pompeusement La gauche, c'est pas l'extrême gauche ( quoiqu'en France elles sont quand même bien copines…) par ah bon mais vous êtes alliés dans certaines municipalités je ne sais pas si vous étiez au courant ?…Heureusement qu'il est là. Après je zappe sur la deuxième chaîne. C'est beaucoup plus cheap : les présentateurs sont ploucs, le plateau est moche, c'est le gros borde/ et surtout ils se plantent dans les estimations.

Et puis quand même j'ai eu un choc, en voyant deux ministres qui ont un rôle important dans le redressement de la France : la Garde des Sceaux et le garde des sots. Mme Dati et M. Darcos, bien sûr. Bon pour Dati, passe encore, elle se présente dans le septième, c'est juste en face de la place Vendôme. Mais Darcos à Périgueux ! C'est vraiment le roi des branleurs ! Il est ministre du plus gros tas de merde à déblayer de l'histoire de France, la dernière réforme en date étant celle de Jules Ferry il y a plus de cent ans, et cet abruti désagrégé de lettres (©Gotlib) veut gérer une ville même pas streamée sur Google Earth et où le TGV ne passe pas !!

Bon après on a eu philo levons les pouces vers le Beau nous avons observé une minute de silence en hommage au dernier poilu — et ça continue dans le pathos…