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Les faux …

Beaucoup de gens sont faux. Il y a les faux people et les faux rebelles. Les faux people, c'est Yelle qui s'incruste aux cinquante ans de Sonia Rykiel alors qu'elle en a rien à faire c'est juste qu'elle veut sa photo dans le madame parce qu'elle se rend compte que finalement cosmo c'est pas terrible. Il y a aussi le couple Bourgoin Doré, qui sortent et se montrent un peu partout alors que lui ne fait rien et qu'elle est déjà célèbre. Et puis il y a les faux rebelles. Pendant les vacances, j'ai attrapé l'inévitable virus du mois de février, j'ai donc du regarder la télévision. Et là je tombe sur un clip terrible, le duo James Blunt et Sinik. Déjà ça me fait rire ces rappeurs incapables de chanter tout seuls, il faut toujours qu'il soit featuring quelqu'un et yo versus the clash men deux zéro zéro huit écoute ce song mec ouais ouais vas y écoute bien. Mais là on a atteint des sommets de blague. Déjà le principe de cette association me fait rire. Mais le clip est grandiose. On va de cliché en cliché. James Blunt, les cheveux mouillés de gel — car c'est les cheveux mouillés qu'il a conquis le public féminin, c'est donc cheveux mouillés qu'il fera sa carrière — pleure sur son piano, et gémit d'une voix monotone, au sens musical du terme, des mots que l'on entend dans toutes les chansons anglophones. Pendant ce temps, Sinik hoche la tête d'un air entendu et ponctue les paroles de ouais graves et lourds de sous-entendus. ET puis c'est son tour de chanter. Et là, admirez sa gestuelle : j'ai la ferme impression qu'il caresse les contours multiples d'une boîte à chaussures quand il chante. Ze geste du rappeur dans son aquarium d'enregistrement. Et puis ensuite, impossible d'échapper au rappeur qui chante dans sa voiture quand il pleut dans le tunnel (?) et qu'il fait noir et qu'il s'énerve, tandis que le rockeur marche dans la nuit en regardant ses pieds dans un blouson de cuir. Tous ces clichés pour se dire rebelles, c'est bien triste.


Escapade dans le premier

Je pars avec ma musique et mes jambes, je prends le train désert, descends à La Défense déserte, direction les Tuileries. 9h38, j'ai de l'avance, je fais des mondanités à un technicien de trottoir. Je rentre, c'était l'exposition Christian Lacroix. Des vieilles dames abusent de ma galanterie, me passent devant, leur vison immonde avec, et j'observe les traditions de ce musée : fouille du sac, achat du billet, go to the vestiaire it's obligatoire, pardon monsieur je ne savais pas, n°408 alors, ah Monsieur les photos sont interdites montrez•moi votre appareil vous en avez pris combien de photos ? Sept. Bon vous en gardez deux. J'ai gardé elle et elle :

Ces robes sont vraiment grandioses, un art du drapé très sensuel et féminin, la passementerie contrastée, les couleurs toujours gaies et harmonieuses…Je ressors, je vais à la boutique librairie. Il y avait un superbe t-shirt pour homme par Lacroix, à cent vingt euros, j'en avais douze, tant pis, je me promène, les vendeurs étaient absents, mais je me suis retenu. Je ressors, direction rue St•Honoré. J'ai de l'avance, je me promène, je découvre la ravissante église St•Roch, Palais Royal, je fais demi•tour, arrive à temps pour l'ouverture de colette, ce temple de Paris et de la Parisienne au 213 de la dite rue.
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À l'ouverture des portes, cette odeur de figuier vous prend la tête comme un calligramme, je croise cette fille d'à peine dix sept ans avec son matelassé et les ballerines caramel au beurre salé appareillées, c'est vraiment dégoûtant en plus elle ressemble à Sophie Marceau. Mais revenons à colette. Ils se décrivent sur leur carte de visite comme styledesignartfood. Tout est là. C'est donc d'abord le style, ces murs d'iPod Classic, ce mélange de Leica de poche et de Lomo fluos, ce choix savant de disques ( the dø, Vampire Weekend, Cat Power, Radiohead et bien d'autres ), cette boutique merveilleuse, cette empilement de choses inutiles, babioles, portes-clés, chaussures, montres, livres de notes déjà remplis, carnets de photos sur le sommeil champêtre. C'est ensuite le design, les messages forts sur les t•shirts, la rébellion, et après l'art, les livres, Andy Warohl, Martin Parr, Karl Lagerfeld, et toute la brochette qu'il faut. Enfin c'est la nourriture, avec le water bar. Allez-y, de préférence sans carte bleue ( oh le magnifique MacBook Air à 2 640 € ! )


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Jeudi

On a parlé de la Star Ac et de ses participants qui font qu'étouffer leurs pleurs dans leur couette et se brosser les dents en traînant les pieds à pas feutrés, et aussi du prochain Indiana Jones qui sera tout beige avec des caisses et des fouets comme d'habitude.

elle fuse sur lune ammoniac
tandis que mes omoplates aux mots mous éclatent
entre les notes entre elle et nous les poètes
qui fument une délicieuse fumée des lits des cieux
que traversent les feuilles de soleil qui tombe jusqu’à nos doux visages
dans la calme forêt vespérale encore éclairée de rose et d’or
que le printemps sucré répand tranquille et tiède comme un oiseau

Vacances

Dimanche, ma sœur découvre mes poèmes, c'est l'alarme. On part pour M••••••, et le soir j'ai découvert les Poupées Russes. C'est pénible, surtout Tautou, heureusement il y a Cécile de France qui sauve un peu le film.

Lundi, balançoire, et mitraillage photographique. J'ai feuilleté ELLE avec Emmanuelle Béart, qui se dévêt comme d'habitude dans cet hebdomadaire désormais célèbre.
Mardi, je finis Le nœud de vipères de Mauriac.

Mercredi, on regarde L'autre c'est moi.

Jeudi, rien.

Vendredi, je regarde les infos sur la TNT, il parle de la belge qui n'a pas érit sa biographie avec des loups. C'est énorme je trouve. Quelqu'un a gagné 100 000€ en passant un coup de téléphone à la française des jeux. Sarkozy avec Carla en Afrique, c'est la classe. Le soir, je vais chez le médecin. Je regarde un Match de février 2007. De quoi parle-t-il ? Bétancourt, Crottillard et Carla. Comme quoi d'année en année la presse ne se renouvelle même pas dans sa nullité.

Samedi, Lord E demande qu'acheter comme journaux. Lady C répond madame, bien sûr pour que Sir WOolford puisse se rincer l'œil. Alors là c'était magnifique. Sur le etvous, pub miu miu avec Kirsten Dunst grand format. Le madame était spécial mode. 300 pages de pub. Mmmm. BalenciagaYslPaul&JoeChanelGivenchyDioretpleind'autresencore. Constance m'envoie une jolie carte et une lettre monogrammée apple. Merci pour cette gentille lettre. Puis je taxe l'iPhone de Lady C, je vais sur le blog de Viktor. Il a écrit un article magnifique. Merci.

Dimanche, je trifouille sur le Macbook de lady C, je regarde le pianiste. La première partie est insupportable et malheureusement inutile.