Les faux …
Escapade dans le premier
Je pars avec ma musique et mes jambes, je prends le train désert, descends à La Défense déserte, direction les Tuileries. 9h38, j'ai de l'avance, je fais des mondanités à un technicien de trottoir. Je rentre, c'était l'exposition Christian Lacroix. Des vieilles dames abusent de ma galanterie, me passent devant, leur vison immonde avec, et j'observe les traditions de ce musée : fouille du sac, achat du billet, go to the vestiaire it's obligatoire, pardon monsieur je ne savais pas, n°408 alors, ah Monsieur les photos sont interdites montrez•moi votre appareil vous en avez pris combien de photos ? Sept. Bon vous en gardez deux. J'ai gardé elle et elle :
À l'ouverture des portes, cette odeur de figuier vous prend la tête comme un calligramme, je croise cette fille d'à peine dix sept ans avec son matelassé et les ballerines caramel au beurre salé appareillées, c'est vraiment dégoûtant en plus elle ressemble à Sophie Marceau. Mais revenons à colette. Ils se décrivent sur leur carte de visite comme styledesignartfood. Tout est là. C'est donc d'abord le style, ces murs d'iPod Classic, ce mélange de Leica de poche et de Lomo fluos, ce choix savant de disques ( the dø, Vampire Weekend, Cat Power, Radiohead et bien d'autres ), cette boutique merveilleuse, cette empilement de choses inutiles, babioles, portes-clés, chaussures, montres, livres de notes déjà remplis, carnets de photos sur le sommeil champêtre. C'est ensuite le design, les messages forts sur les t•shirts, la rébellion, et après l'art, les livres, Andy Warohl, Martin Parr, Karl Lagerfeld, et toute la brochette qu'il faut. Enfin c'est la nourriture, avec le water bar. Allez-y, de préférence sans carte bleue ( oh le magnifique MacBook Air à 2 640 € ! )
Jeudi
elle fuse sur lune ammoniac
tandis que mes omoplates aux mots mous éclatent
entre les notes entre elle et nous les poètes
qui fument une délicieuse fumée des lits des cieux
que traversent les feuilles de soleil qui tombe jusqu’à nos doux visages
dans la calme forêt vespérale encore éclairée de rose et d’or
que le printemps sucré répand tranquille et tiède comme un oiseau
Vacances
Lundi, balançoire, et mitraillage photographique. J'ai feuilleté ELLE avec Emmanuelle Béart, qui se dévêt comme d'habitude dans cet hebdomadaire désormais célèbre.
Mardi, je finis Le nœud de vipères de Mauriac.
Mercredi, on regarde L'autre c'est moi.
Jeudi, rien.
Vendredi, je regarde les infos sur la TNT, il parle de la belge qui n'a pas érit sa biographie avec des loups. C'est énorme je trouve. Quelqu'un a gagné 100 000€ en passant un coup de téléphone à la française des jeux. Sarkozy avec Carla en Afrique, c'est la classe. Le soir, je vais chez le médecin. Je regarde un Match de février 2007. De quoi parle-t-il ? Bétancourt, Crottillard et Carla. Comme quoi d'année en année la presse ne se renouvelle même pas dans sa nullité.
Samedi, Lord E demande qu'acheter comme journaux. Lady C répond madame, bien sûr pour que Sir WOolford puisse se rincer l'œil. Alors là c'était magnifique. Sur le etvous, pub miu miu avec Kirsten Dunst grand format. Le madame était spécial mode. 300 pages de pub. Mmmm. BalenciagaYslPaul&JoeChanelGivenchyDioretpleind'autresencore. Constance m'envoie une jolie carte et une lettre monogrammée apple. Merci pour cette gentille lettre. Puis je taxe l'iPhone de Lady C, je vais sur le blog de Viktor. Il a écrit un article magnifique. Merci.
Dimanche, je trifouille sur le Macbook de lady C, je regarde le pianiste. La première partie est insupportable et malheureusement inutile.