DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

Il faudrait que tout le monde réclame auprès des autorités

Et oui, la féline aux pommettes saillantes et soyeuses s'est entiché d'un homme politique…Pourquoi ? Avait-elle envie de pouvoir, elle, cette artiste aristocrate et superbe ? Qu'attendait-elle de ce personnage rabougri ? Une résidence à l'Élysée ?… Et lui ? Se sentait il si seul qu'il a même appelé les photographes pour l'accompagner à Disneyland ? Tt !

Week end de rêve

À part les deux heures de déesse de physique samedi matin, j'ai sans doute passé le meilleur week-end de ma vie. Après être rentré chez moi, je me lave les cheveux, je me fais beau, je me parfume, puis je retourne au lycée où je rencontre Clémence — rencontre prévue — qui ne m'a pas vu, et c'est sans doute mieux ainsi. Je rentre une deuxième fois, et nous partons à Paris, car mon cousin s'y mariait. Alors on s'entasse tant bien que mal dans notre char à bœufs, avec les chapeaux à ne pas froisser, les collants à ne pas filer, etc…tout le monde nous regardait en se demandant comment une si belle famille pouvait voyager dans une voiture si moche. "Je respirerais plus tard" dit ma mère. On descend, on se gare aux deux magots où là encore les gens riaient, coucou chez Apollinaire (202, bd St•Germain) et on attend patiemment sur le parvis de la majestueuse SGP. Viennent les invités, un peu trop vite d'ailleurs, alors on rentre, on s'embrasse, des vieilles tantes me connaissaient et moi je ne les connaissais pas j'étais un peu gêné mais bon tant pis. La messe se déroule, se termine et on sort. Séance photo, j'en fais quelques unes, et je rentre chez ma tante qui habite juste à côté de Serge Gainsbourg. Et là , stupeur : en plus des tags habituels d'admirateurs hallucinés, la façade arborait deux grosses affiches royalistes ! Le monde va vraiment mal…Je rentre chez ma tante donc, on prend l'ascenseur de 2 mètres cubes, et là je me précipite sur sa table basse qui disparaissait sous les cosmo, match, elle, madame, et cætera. On appelle un taxi, on traverse la Seine — snif — on arrive sur la RD, direction L'Union Interalliée. C'est un endroit magnifique au 33 rue de Faubourg Saint•Honoré ( pour information, Nicolas est au 37 ) Je salue les mariès, mon oncle, et je monte me goinfrer élégamment de choses délicieuses et me faire une jolie gueule de bois au Taittinger. Je rencontre plein de gens que je ne connaissais pas mais qui eux connaissaient mon facebook ou mon blog, je rencontre Daphne, Adrien, Miguel, les André, plein de gens adorables. Je joue avec mes petits cousins sur la piste de danse encore déserte, je discute, mes pieds saignent, je ris, je me faufile dans cette foule baudelairienne, j'applaudis, et je m'assois. Je rentre à la maison, je dors.
Le lendemain matin — dimanche — j'ai réussi par je ne sais quel miracle à sortir de mon rêve à environ 8h30 du matin. Je prends un frugal petit déjeuner, les lendemains de fêtes sont terriblement difficiles, je m'habille très lentement, à 10h je tourne en rond comme un chat qui n'a plus de coin où dormir, à 11h je me mets à mon bureau où je tente tant bien que mal de secouer les quelques neurones que la sono avait épargnés. Rien à faire. Alors je prends
Le Rivage des Syrtes et je lis une bonne centaine de pages. C'est magnifique. Je déjeune, et je me recouche, j'écris cinq poèmes et je me lève à 17h.