J'appartiens à l'une des plus vieilles familles d'Orsenna
J'ai commencé hier soir Le rivage des Syrtes de Julien Gracq, ouvrage parfait et poétique. Chaque point s'efface et devient une virgule, comme une Invitation au Voyage en prose infinie, les mots changent de place selon l'humeur du lecteur, c'est incroyablement beau. Un mot chez Gracq est un son chez Mallarmé.
Côté culture, les Guillemots sortent un nouvel album, on va voir ce que ça donne—évidemment en France personne n'en parle. J'attends avec impatience le deuxième des Duke Spirit.
Sinon hier, je suis allé me chercher une cravate dans une boutique de luxe où il n'y avait que des Japonais — jusque là rien de révoltant — mais les vendeurs aussi étaient Japonais ! C'est très frustrant dans son propre pays d'aller dans une boutique dans laquelle il est impossible de communiquer…
En cours d'allemand nous avons étudié le dadaïsme, c'est vraiment un mouvement horrible : crucifixions dénudées, bétonnements vaginaux, et j'en passe…
J'ai rajouté deux poèmes magnifiques sur mon autre blog.
Et voila.
No comment ?
1. Les Prix Nobel de SVT ou d'une matière scientifique — j'entends par Prix Nobel tout élève qui a 18 ou plus de moyenne générale sans se demander comment ni pourquoi il a 18 ou plus de moyenne générale
2. Les concentrés, c'est à dire ceux qui passent 20 minutes à chercher la couleur du cinquième spore du deuxième asque de Sordaria.
Observez vos voisins en contrôle, vous verrez c'est surprenant !
Mercredi et Jeudi
Alors je feuillette Télérama. Ils ne s'améliorent pas ceux-là. Je lis la critique du dernier film avec Christian Clavier qui comme chacun sait soutenait le Président pendant sa campagne : "…Balasko, pas très concernée, succédant à Françoise Rosay, flanquée de Nicolas S..., pardon Christian Clavier, faisant regretter Carette, le créateur du rôle... Les acteurs ont beau se débattre et gesticuler (surtout un), ils ont fort à faire avec une recherche permanente de grotesque…" On sait qu'il ne l'aiment pas, mais quand même. Et là mon regard tombe sur l'auteur : Aurélien Ferenczi, qui n'est plus un débutant en matière de contournement de la culture sur un journal qui se revendique culturel. Je tourne les pages. Et là, évidemment, ils encensent Cate Blanchett dans le film sur Bob Dylan que je n'irais pas voir parce que ça coûte 10 € et que pour le voir en V.O. il faut aller sur les Champs, alors que personne ne l'avait encensée pour sa courte mais parfaite prestation dans The Aquatic Life, mais c'était déjà une autre époque.
Je suis fatigué
Journée pour rien (message à la Marguerite Duras comme on en voit sur un peu tous les blogs)
Aujourd'hui j'ai découvert des tanks qui flottent à quatre personnels n'est ce pas Aurore puisqu'il y avait trois soldats dedans.
+
•i•l•s•
(ça fait toujours bien ces petits pronoms personnels que personne ne comprend)
nous deux
à paris
C'est dur le lundi
J'aime pas le coloriage et les profs qui meublent, et j'aime pas Spinoza, et j'aime pas les contrôles de maths et j'aime pas ma prof d'anglais parce qu'elle parle français tout le temps.