DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

On s'est bien amusé Mercredi dernier




Ma paupière gauche grince et mon pouce est meurtri

J'appartiens à l'une des plus vieilles familles d'Orsenna

J'ai commencé hier soir Le rivage des Syrtes de Julien Gracq, ouvrage parfait et poétique. Chaque point s'efface et devient une virgule, comme une Invitation au Voyage en prose infinie, les mots changent de place selon l'humeur du lecteur, c'est incroyablement beau. Un mot chez Gracq est un son chez Mallarmé.
Côté culture, les Guillemots sortent un nouvel album, on va voir ce que ça donne—évidemment en France personne n'en parle. J'attends avec impatience le deuxième des Duke Spirit.
Sinon hier, je suis allé me chercher une cravate dans une boutique de luxe où il n'y avait que des Japonais — jusque là rien de révoltant — mais les vendeurs aussi étaient Japonais ! C'est très frustrant dans son propre pays d'aller dans une boutique dans laquelle il est impossible de communiquer…
En cours d'allemand nous avons étudié le dadaïsme, c'est vraiment un mouvement horrible : crucifixions dénudées, bétonnements vaginaux, et j'en passe…
J'ai rajouté deux poèmes magnifiques sur mon autre blog.
Et voila.

No comment ?

Aujourd'hui en S.V.T. ( Sciences des Vices et de la Turpitude ) il y avait…un contrôle ! Pardon, un "déesse", c'est-à-dire moins poétiquement un devoir surveillé. Pour ma part c'était plutôt sur veille. Et là, il y avait trois exercices. Horreur. À lire les titres, on a la désagréable impression d'être au restaurant : un exercice sur le brassage, un sur les tomates, et le dernier intitulé "Chez Sordaria". J'eus de grandes difficultés à ôter de mon imagination l'image persistante et tout à fait déjà-vu du néon rose et bleu grésillant dans la nuit déserte d'une campagne américaine quelconque, ou tout simplement et plus modestement sur les docks d'un vieux port désaffecté. Au lecteur de choisir la vision qui lui correspond le mieux. Alors devant cet étalage de bêtise j'ai regardé les oreilles de mes voisins, et je pense écrire une thèse sur "La circulation sanguine dans les oreilles d'un élève scientifique et concentré après deux heures de Sciences des Vices et de la Turpitude." J'ai en effet constaté qu'à la centième minute environ, les oreilles de certains étaient d'une rougeur qui contrastait singulièrement avec la laiteuse blancheur de leur visage. Et j'ai ensuite approfondi mon étude auriculaire, et observé que seule une partie de la population est atteinte par cet incroyable phénomène, partie que l'on peut subdiviser en :
1. Les Prix Nobel de SVT ou d'une matière scientifique — j'entends par Prix Nobel tout élève qui a 18 ou plus de moyenne générale sans se demander comment ni pourquoi il a 18 ou plus de moyenne générale
2. Les concentrés, c'est à dire ceux qui passent 20 minutes à chercher la couleur du cinquième spore du deuxième asque de Sordaria.
Observez vos voisins en contrôle, vous verrez c'est surprenant !

Mercredi et Jeudi

Hier Mercredi, j'ai enfin pu lire le madame du 1er décembre, avec ses 50 pages de pub avant le sommaire, dont cette double page Chanel qui m'a sautée aux yeux : Anna Mouglalis, voluptueusement drapée dans une couverture — pas très sexy — qui vous foudroie de ses yeux bruns sur un canapé moelleux de l'appartement de Gabrielle. Tout ça pour un collier qui n'est pas extraordinaire. Beau mais pas grandiose ou élégantissime. Tant pis. Je tourne les pages, Kate Moss, Gucci, Gisele Bündchen, Fendi — que je n'aime pas du tout — H&M,…Mais où est passé Paul & Joe ? Ah ! Voilà enfin le sommaire. Au programme : des bijoux, encore et toujours, des faux plans culture pour faire de la pub à des artistes qui n'en ont pas besoin, des rumeurs qui n'en sont plus, un post-it qui me recommande d'aller voir le concert des Rita…Ils ne sont vraiment pas à jour.
Alors je feuillette Télérama. Ils ne s'améliorent pas ceux-là. Je lis la critique du dernier film avec Christian Clavier qui comme chacun sait soutenait le Président pendant sa campagne : "…Balasko, pas très concernée, succédant à Françoise Rosay, flanquée de Nicolas S..., pardon Christian Clavier, faisant regretter Carette, le créateur du rôle... Les acteurs ont beau se débattre et gesticuler (surtout un), ils ont fort à faire avec une recherche permanente de grotesque…" On sait qu'il ne l'aiment pas, mais quand même. Et là mon regard tombe sur l'auteur : Aurélien Ferenczi, qui n'est plus un débutant en matière de contournement de la culture sur un journal qui se revendique culturel. Je tourne les pages. Et là, évidemment, ils encensent Cate Blanchett dans le film sur Bob Dylan que je n'irais pas voir parce que ça coûte 10 € et que pour le voir en V.O. il faut aller sur les Champs, alors que personne ne l'avait encensée pour sa courte mais parfaite prestation dans The Aquatic Life, mais c'était déjà une autre époque.

Je suis fatigué

Vivement les vacances et vivement le 15 décembre où j'irais / flâner / au Saint-Honoré / après avoir profité d'une collation dînatoire copieuse aux frais de personne et il faut vraiment que je retrouve cette fille dont je connais déjà le nom mais qui malheureusement n'a pas de facebook, il faut aussi que je devienne célèbre, il faut que j'aie dans ma garde-robe un tshirt avec la cravate de M. de Kostrowitsky.

Journée pour rien (message à la Marguerite Duras comme on en voit sur un peu tous les blogs)

Aujourd'hui j'ai découvert des tanks qui flottent à quatre personnels n'est ce pas Aurore puisqu'il y avait trois soldats dedans.

•J•E•
+
•i•l•s•
(ça fait toujours bien ces petits pronoms personnels que personne ne comprend)

nous deux
à paris

Pijjul n'existe pas autant pour moi comme disait l'autre je ne sais plus quand en même temps que le drapeau dicta…quoi ? Mais oui Robert est mort ma chérie mademoiselle. De toute façon je suis beau et elle n'est pas là alors autant mettre des masques en caoutchouc on sera beau avec et puis mangeons des poissons congelés dans la chaîne 2 sans cette blondasse qui nous raconte sa vie qu'avec des initiales.

C'est dur le lundi

J'aime pas le coloriage et les profs qui meublent, et j'aime pas Spinoza, et j'aime pas les contrôles de maths et j'aime pas ma prof d'anglais parce qu'elle parle français tout le temps.

1968, quand même

L'élégance


Le plus long baiser du film magnifique d'Alfred Hitchcock.