DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

HARENGS POÉTIQUES//MALLARMÉENNE

je rêve libre et las d'oisiveté
j'éteins mes sens peu à peu
un à un je les tue
et ne garde que la vue
pour pleurer de l'Azur et du Soleil
même pour dire ma paresse il me
faut la vaincre c'est une torture
que d'entrouvrir le moindre cil

la paresse a statufié
mon pauvre bras indifférent
qui soutient
ma tempe gauche éteinte
mes paupières se déchirent
tant mes cils sont
lourds et
je pète un
câble
les côtes d'un éléphant
las sont autant de z
et la musique
son squelette

portez ce vieux whysky au juge blond qui fume
so you can see

SUR LA GRÈVE DE CES MESSIEURS DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES CHEMINS DE FER

Messieurs,

demain je voulais flâner en poète, mais votre égoïsme est plus fort que le mien. Qu'à cela ne tienne, je me vengerai. Et puisque vous êtes imbéciles et inférieurs à mon androgyne Altesse Czarine, j'emploierai les mêmes moyens de communications que les vôtres, sur l'efficacité desquels vous vous reposez tranquillement depuis leur invention en sainte Russie, sous la dictature de Jo. Je veux parler de la prise en otage d'individus libres. Lorsque j'aurai tristement atteint ma majorité, je fais donc le serment de vous emmerder le plus profondément que me le permettra le pinceau carré que j'aurai acheté à cet effet au Bazar de l'Hôtel de Ville de Paris. Par exemple, je deviendrai Directeur de […] de la Sécurité Sociale, et je veillerai personnellement à ce que votre merdeuse personne ne soit jamais remboursée. Ainsi, vous vivrez l'expérience jouissive d'un citoyen honnête, oublié par l'administration, les services publics, et tout ce qui fait de certains — que je méprise, mais moins que vous — la fierté, celle d'avoir les droits d'un qui rend ses devoirs.

Je vous prie donc non pas d'agréer quoique ce soit, mais de m'offrir un chauffeur, ainsi qu'une Silver Ghost 1910 pour me rendre où bon me semble.

CH

HARENGS POLITIQUES

Moi je pense que le père de Mademoiselle Dati, c'est le prince Albert de Monaco.

NOSTALGIE — MESSAGE INTIME — O.V.N.I.

À l'heure des désirs d'été de lecture (six livres en attente sans compter Les Enfants Terribles et l'intégrale de l'aéré…) j'étais pris ce matin d'une nostalgie terrible. Je sortais de la messe en bon Versaillais que je m'efforce de ne pas être, où j'avais vu tout le monde à dix sept ans. Je voyais les vieux avec les sonotones, les vieilles avec leur vison, les jeunes pères de famille avec leurs blondinet(te)s, coiffées, rasés, parfumés…je voyais tous ces gens à dix sept ans, avec leur rêve de dix sept ans et leur espoir. Peut-être me disais•je en regardant un vieux couple, qu'elle était la plus belle fille de son lycée, et qu'il n'avait obtenu sa main qu'après une cour acharnée et vaine — en tout cas elle ne l'avait pas été...Et puis je sortis, avec mes gants de Madame Bovary, slalomant entre les scouts qui vendaient des gâteaux au chocolat. Je sortais, emmitouflé dans ma pelisse de pervers sexuel (©Pichou désolé Duchesse et tous ceux qui le haïssent et l'ignorent avec des ±bonnes raisons), précédé de ma respiration révélée par l'atmosphère hostile et glaciale. Alors je me suis vu un dimanche du joli mois de mai, dans le Sud Ouest de ma France chérie, les mollets à l'air, exhibant fièrement mes socquettes (car j'ai une thèse comme quoi les enfants sont fiers de porter des socquettes…) et jouant dans l'Azur et les feuilles, seul, méprisant les Versaillais de l'époque (il y en avait c'était une ville de garnison) et puis nous rentrions pour ne pas travailler on déjeunait en plein soleil sous la treille verte verte verte et la terrasse était jaune et secrète alors après mes parents faisaient la sieste et moi j'errai déjà dans le soleil de mon front blond dans les feuilles et puis après mon front il y avait le sable et la plage qui m'entourait de ses bras jaunes et bleu marine. Il y avait la liberté le soir et les après midi tout le temps. Mais, je ne comprenais pas Gui.

IL FAIT BEAU

et puis
je me suis vu là-bas
quand j'avais empreint le futur
et je me disais
un jour il faudra que je meure
alors
le monde orra mon triomphe
le monde errera sans épitaphe
et ce ne sera ni le commencement ni la fin

FSMP

JEUDI POURRI — QUATRIÈME ÉDITION AVEC ACCENTS — LA SUITE DU MANIFESTE DE LA PLANTE VERTE, MÊME SI NOUS SOMMES VENDREDI

*
Le plus laid dans le bureau avec la plante verte, c'est l'idéal. Le seul Temps qu'envisagent ces plantes vertes avec leurs immondes cravates (ôte-là si tu veux bien respirer) c'est le temps de leur vie. Ils n'imaginent pas un seul instant laisser une trace dans le futur, ni même honorer celle laissée auparavant par un poète — au sens étymologique. Pour eux, le monde commence quand ils naissent et s'arrête quand ils meurent. J'en profite pour dire à celles et ceux qui me reprochent mon égocentricité/-isme/un suffixe de votre choix que quand nous serons tous morts, nous, c'est à dire ceux qui auront été mes contemporains, et bien le monde auquel nous n'appartiendrons plus ne se souviendra que de moi qui ai osé apporté quelque chose. Et puis, ces gens qui arrivent le matin, posent un regard plein d'espoir sur leur plante verte, commencent quelque chose, une tâche brzailienne, insignifiante, qui n'est qu'un maillon dédaignable d'une énorme chaîne immonde, qui pourrait très bien être forgé par un robot, ou par un autre homme —car ce sont des hommes ces gens là— puisqu'aucune qualité personnelle n'est requise, ces gens donc, se donnent à corps perdus dans leur métier, dans leur profession, dans leur travail (pour ceux qui l'ont connu, lisez ce texte avec la gestuelle de Jean•Sol, en insistant sur le dégoût croissant des mots en italique) qui n'aura mené à rien. Une fois installés à leur plante verte, ils commencent donc la dite tâche à corps perdu dans le secret espoir de devenir un jour le spécialiste des prévisions de ventes des rustines de baignoires italiennes dans le XVIIIème arrondissement et de recevoir la médaille de la Grande Plante Verte, mais, à l'heure des bénies R.T.T., ils quittent le bureau…—sans regrets ! Ils abandonnent tout ! En un clin d'œil ! Le bureau soviétique la moquette sempiternellement couleur d'algue pourrie et déchue et même la plante verte ! Ils rentrent, la conscience molle et satisfaite du bourgeois qui a rempli son devoir. Car ce qu'ils font là n'est pas un travail. C'est le divertissement pascalien dans toute son horreur. Allons nous occuper des plantes vertes pour oublier que nous sommes bêtes que nous sommes mortels et que nous sommes banals et que nous ne sommes pas poètes et que nous ne sommes pas seuls. Vous feriez mieux d'essayer du neuf. Des écrans parfumés par exemple. Même si cela doit se faire dans les larmes la sueur et la plante verte.

JEUDI POURRI/TROISIÈME EDITION SANS ACCENT AIGU/LE MANIFESTE DE LA PLANTE VERTE, OU COMMENT SURVIVRE HUMAINEMENT.

Vous pouvez considérer ce message comme la suite de mon astérisque. Sur le travail. Quand Lord Nudle et moi même nous partons jouer à cache cache à Paris, il nous faut prendre inéluctablement le train. Et en poètes nous commentons le paysage au travers des vitres souillées. En approchant de notre amour on voit dans le noir mille carrés jaunes et dans chacun de ces carrés jaunes il y a toujours mais toujours la même chose, que ce soit au rez de chaussée, au dernier étage de l'immeuble d'affaires, phallus moderne aux proportions mondiales j'en frissonne de dégoût. Il y a dans chacun de ces petits carrés jaunes : un homme avec un costume et une cravate assis à un bureau en imitation de bois clair, toujours avec cette même forme vaguement galbée que leur donnent les architectes d'intérieur soviétiques spécialisés dans le rendement et l'économie des matériaux, sur lequel trône le même ordinateur qui ne leur appartiendra jamais, et qu'ils ne comprendront jamais, et, à côté d'eux, loin du porte manteau où pend lamentablement leur veste noire qu'ils ont étudiée (une poche pour mes clés une poche pour mon portefeuille une poche pour mon portable une poche pour mon pass navigo poil au dos et une capuche c'est toujours utile en temps de guerre [?] on ne sait jamais) comme l'architecte d'intérieur a étudié leur bureau, gît sur la moquette sempiternellement verdâtre comme les algues pourries et déchues, la corbeille à papier la sacoche (une poche pour mes stylos une poche pour mes documents un compartiment secret pour Playboy) et surtout l'élément que Lord Nudle et moi même honnissons par dessus tout : la plante verte. La plante verte en plastique, que le psychologue de l'entreprise a vanté au directeur adjoint du département des open space du deuxième étage, aile ouest allée B, afin qu'il en achetât, et puisse observer qu'en effet la présence d'une plante verte adoucit les moeurs je n'ai toujours pas trouvé comment faire d'e dans l'o sur ces putains d'ordinateurs est berlinois. Le psychologue montera alors en grade, et pourra aller chanter les louanges des bienfaits de la plante verte sur le comportement des hommesmachines auprès du directeur adjoint à la machine à café dans les étages impairs. Il sera promu, augmenté même, de cinq cents euros par mois, qui lui permettront enfin de rembourser sa twingo avec gps vendu avec l'album de christophe maé en exclu pour 1euro de plus ! ... J'en ai vraiment marre. Ne me reste pour survivre que la perspective de réaliser un film qui sauvera les adolescents de la crise qui ont peur et voient que tout s'écroule même les riches même les usa alors plus de repères à quoi bon travailler la société elle a que des problèmes.

JEUDI POURRI — LE VRAI MESSAGE EN FAIT DU JEUDI

Deux heures de philosophie, adieu, placette ! de merde qui est notre agora à nous où nous arguons que Vidal•Nacquet et que Vernant. Tout enseignement est•il toujours autoritaire ? lance le professeur, pensant la question philosophique — i.e. une question si dure à répondre que c'est le divertissement pascalien même des hommes pour oublier qu'ils sont bêtes. Et moi je réponds oui. Forcément vous êtes un rebelle. Et quand bien même. Un enseignement est un échange de savoir et de culture. Or sur deux personnes, il y a l'enseignant et le disciple. L'enseignant apporte le disciple qui s'il accepte le savoir de l'autre, reconnaît son autorité. Pauvre philosophie. Fin du cours je vais chercher ma copie mythique dialogue.

— Bon…je vous ai mis deux, mais j'aurais très bien pu mettre zéro.
— …
— Vous valez bien plus vous savez ? Vous êtes brillant, vous avez des qualités…
— … mais j'ai des défauts aussi ! Et mon défaut c'est de ne pas travailler ! *
— Alors qu'est•ce que vous faites en hypokhâgne ?
— … je ne sais pas.
— Vous avez de quoi être rentier ?
— …?? Non.
— Alors travaillez.

*C'est encore quelque chose qui m'horripile. Tout le monde veut que je travaille c'est•à•dire que je m'assoie à un bureau avec une feuille à petits carreaux en me récitant une leçon qui ne m'intéresse pas du tout. Mais moi je travaille quand je rêve quand j'écris quand j'aime je travaille pour que votre monde soit plus beau, je ne vis que pour ça et personne ne me le rend à part Clé, Lord Nudle et mes artistes chéris (oh chéri chéri). Et puis merde ! c'est mon défaut à moi ! et c'est vrai ! Imaginez (il y en a des myriades chaque année) un taupin, extrêmement travailleur, qui est une bête de travail, un ordinateur, une machine. À la fin de sa torture, il intègre l'X. Pourtant, bordel à queue, personne ne lui a demandé d'être intelligent . Alors pourquoi diable faut•il qu'on me demande d'être une machine ? Pourquoi se moque•t•on allègrement de ceux qui prennent la pose de l'intellectuel sans rien faire ? Très bien, on fait la pose, et bien démerdez•vous quand les chinois nous envahirons nous aurons fui en Angleterre ou en Argentine, un pays qui contient un g car c'est si beau c'est le début de Grand de Gustave et de Gourmand et de Galant et donc de Gentilhomme et de Garancière. Je vous emmerde tous.


AH…

L'autre jour Lord Nudle me demandait si je pensais la photographie comme un Art. Ma réponse est non : car le photographe se contente de choisir un morceau du monde, et propose au public sa vision du Beau. Et puis j'eus vent de mon portrait psychologique ça ne suffit pas de faire des belles photos pour être artiste tout le monde en fait. Je ne crois pas du tout à sa vocation c'est un refuge pour lui. Si jamais c'est vrai, je fuirais quelque chose (la bêtise ?) depuis l'âge de cinq ans où je décidai d'être designer. Créateur donc, au sens populaire. Tristesse infinie.

Heureusement j'ai mes gants jaunes et mes anti\Wayfarers mono•branche DÉCATHLON® et comme les gens dans le bus ne voient pas mes yeux, ils croient que je suis sûr et émettent des remarques à voix hautes. Les cons.

JEUDI POURRI

hier nuit
je t'ai rêvé unique passagère d'un avion blanc
un grand avion blanc et beau qui distingue l'Azur
mais
unfortunately
l'on consentit le jour de mes dix sept ans à me confier une clé
il me fallait deviner son dessein
or je raffole des brunes et de clé par dessus tout
pourtant je créai entre elle et moi
une hache une feuille blanche une adolescence parfaite de brièveté
il était alors une ébauche de saison pure
et pourquoi pas je nous imaginais en profiter au balcon très haut du Grand Hôtel
qui donnait
sur les ruelles
d'été
moi je voulais voir un cerf derrière la brume sylvestre
toi tu cherchais la ture des tures et tu allais bientôt la trouver
nous errerons là où les plumes des oreillers et des faisans mollement cherront dans des gestes graves et insouciants
et puis nous serons des porches sur des hôtels particuliers dans les ruelles dans Paris
nous irons dire bonjour aux nuages qui nous avaient donné rendez vous sur le quai de conti
j'en dis trop et tue le rêve

MES DEUX AMIS

Il y a bien sûr Lord Nudle, le•seul•qui•ose•tenir•tête•à•la•sorcière•qui•s'agite•en•géographie :

— Marc, réveillez•vous !
— Mmmh…

— Marc, vous avez un agenda ?
— Non.
— Vous n'en avez pas ? Depuis le début de l'année ?
— Non.
— Beaucoup de choses s'expliquent !…Je note que la semaine prochaine, vous devez avoir des crayons de couleur et un agenda.
— …pardon ?
— Je vous mettrai un zéro [comme si ça le touchait, un zéro en géographie, ndlr] si vous n'avez pas un agenda la semaine prochaine.
— Vous me forcez à acheter un agenda ?
— Oui.
— Bon…


La suite mercredi prochain…



Et puis il y a Jaël, dont je me permet de copier le très très bon débriefing su concours blanc, de géographie toujours :

Ville et Milieu dans la France métropolitaine d'aujourd'hui.

ville : agglo(continuité du bati) de + de 2000 habitants

milieu : Point ou moment situé à égale distance de deux extrémités spatiales ou temporelles, syn. Centre

France métropolitaine : Royaume de L'Europe de l'Ouest. Pyramide sarkozique

Aujourd'hui : il n'y a pas si longtemps

Pb: Sarkozy n'est-il qu'un mondialiste ou s'intéresse-t-il à la zone péri-urbaine de Quimper, ville-patrimoine?

08h25 : Igor Tosk dessine au fluo rose sur du rose
Capucine lève la tête
Geoffrey a un tic
Par la fenêtre, cela s'éclaircit peu à peu et ça m'émeut

08h28 : Geoffrey a un tic
Capucine joue avec ses doigts

08h30 : Louise baîlle sans ouvrir la bouche et fait une tête ignoble
Florent Martinez est mal rasé, lui aussi

08h32 : Igor Tosk se recoiffe
Lucie a des boule quiès vert, c'est un beau vert mais ça ne va pas avec son teint

08h35 : J'ai envie de fumer un joint long comme les cheveux de Lucie, et dense comme ceux de Geoffrey

08h38 : Dehors est d'un gris bleu-pâle, le zénith est bleu tirant vers le turquoise

08h39 : Igor Tosk a l'air d'écrire sérieusement, je suis vraiment dans la merde, c'est un concours blanc, pour rentrer à l'ENS. =)

08h49 : peu à peu les nuages apparaissent dans le ciel, de plus en plus blancs, comme des bulles légères à la surface de l'eau

08h58 : J'entends une respiration rauque, laborieuse et presque douloureuse, qui flirte avec le ronflement, Marc est affalé sur sa table et d'une main groggy, il trace de sa plume faiblarde des motifs qui ressemblent à des mots, la géo ou la souffrance du poète maudit

09h00 : Le beau ciel nuageux prend le pas sur le laid du monde sublunaire

09h02 : Je n'ai toujours rien à dire sur le sujet, et pourtant il y a des milliers de personnes qui pourraient en parler longuement. Il doit y avoir des choses à dire, voyons...

09h05 : Des nez se font entendre

09h06 : Benjamin semble amorphe, assez rare pour être signalé
Marc émet des gémissements dignes d'un sommeil profond

09h08 : La pomme sur la table de Peroline n'arrête pas de me narguer, je tuerais une de ses soeurs

09h20 : J'ai une problématique nulle

09h32 : Je la garde

09h43 : Le ciel a beau être beau, le reste reste laid

10h00 : Geoffrey sort

10h05 : Puis Marc

10h10 : Puis Igor
Expression soupçonneuse de la commère à l'éternel sourire glacé, "y a-t-il une entourloupe?" s'interrogent les traits de son visage

10h25 : J'en ai marre

10h30 : Je sors, il y a encore et toujours ces abrutis de spé art qui rôdent inlassablement comme des spectres dans les couloirs avec leur encombrantes pochettes inutiles, on dirait des squatteurs

10h47 : 7 lignes au propre

11h37 : Intro terminée

il reste 1h20, à partir de là je crois que j'ai "bossé"

D'après Dawamesk.

MERCREDI POURRI LUI AUSSI

S'il vous plaît remettez le chauffage !
Magnifique Jaël qui entama ses minéraux Mémoires
Magnifique metteur en scène Lord Nudle
Le plan clé de géographie (pour un cours, ou une dissertation) : 1 Atouts & Contraintes 2 Rupture ou continuité ? 3 Des ressources inégalement réparties (on peut si le sujet le permet intervertir les 2 et 3)
Le problème de l'Éducation Nationale, c'est que sa seule exigence est que l'on montre qu'on sait, mais pas que l'on sache tout court.
Le seul mérite de la géographie est de nous décider à partir très loin.
regardez les ignorantes aiguilles noires
de la pendule elles nous narguent méchamment
attendant patiemment notre désespoir
au creux de cet hiver maudit et déprimant

MARDI POURRI

Latin, une phrase un point. Puis, retrouvailles fugitives avec Lord Nudle. Histoire des Arts, quelques clichés, autant de déceptions. Nous voulons tout ce qui se porte sur la tête. À midi on court au centre commercial, ZARA est monochrome noir coucou les apple. On revient Allemand ma chanson préférée des DOors est écrite par Bertol Brecht horreur. La carte bleue ne connaît pas colette. Leur nouveau site est parfait. Architecture d'intérieur. Puis je vais chercher accompagné de Lord Nudle ma pellicule. J'ouvre la boîte. Je sens les yeux de Lord Nudle satisfaits son sourire pour moi soulagé. The friend I always wanted.

IL NEIGE

tout est si blanc
et si triste
le sol sied au ciel
et mes yeux s'envolent
vers le blanc plafond grand
il neige sur le ciel et sur le sol
seuls mes yeux ne sont immaculés
il n'y a plus
ni ciel ni sol
je suis perdu
la neige a tout effacé
ainsi disparurent les
[un blanc] et les [un blanc]