DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

CUL(TURE) À NOËL

Alors que je m'apprête à fêter tristement l'anniversaire du départ de Monsieur Poirier, je repense avec haine à Noël. À cause notamment de l'ignoble petit père Noël des peuples que je vis place de S•Sulpice et qui se trouve sur cette même page bleue désormais bien visitée un peu plus bas. Et je vais émasculer ce que les gens nomment culture.

Nous n'échapperons pas aux énièmes bêtisiers qui ne font rire personne, aux soirées faussement débauchées, aux films éternels Autant en emporte le vent le père noël est une ordure la grande vadrouille qui chaque année passent sur ces mêmes chaînes débiles. C'est le noël des petites gens. Pour moi Noël c'est le très cher Herr qui joue à FIFA 99 dans le fumoir c'est la bûche mythique c'est la messe fraîche propre et parfumée d'encens avec les royal zinzins.

Nous n'échapperons pas aux vœux du Président — aurons•nous ceux de sa moitié ?

Nous n'échapperons pas au film idiot qui suit la tendance actuelle — l'évasion avec une blondasse américaine sus•émasculée sur cette même page et son nouveau substitut phallique (qui rentre en vigueur —c'est le cas de le dire mais que vous avez l'esprit mal tourné chers lectrices et teurs !— au même moment que la sortie du film…et non de ce prédécesseur et j'arrête là les connotations douteuses). Le film s'appelle Australia. Fuyons la crise et le froid, allons nous évader on sauvera la planète, débranchons ces guirlandes électriques, ne prenons que le strict nécessaire (et nos BlackBerry® et notre N°5) et allons organiser des bacchanales américaines. Oublions l'affreux américain qui détourna des milliards de dollars pour ne pas réaliser les rêves des autres pourtant plus beaux que les siens. Évadons•nous loin —mais sur notre planète viciée, seuls, avec nos caméras et nos maquilleurs, allons caresser les rhinocéros avant de les tanner pour des birkins improbables, n'oublions pas de garder la corne, il paraît qu'en cas de divorce c'est un terrifiant substitut. Allons courir dans la savane avec des baskets fabriquées par des afghans violés et sous•nourris par des ougandais — ou l'inverse.

Je hais ce noël.

MADAME BOVARY, C'EST MOI !

ESCAPADE SIXTINE














Je suis allé à Paris. Je monte dans le RER ©, et vais jusques à l'exposition sur Cartier•Bresson et Evans. Je pleurai tant c'était beau. J'achetai des cartes postales. Enfin, je me dirigeais vers le onze rue de médicis. La directrice/caissière/vendeuse fut adorable et prévenante avec moi me donnant moult conseils. Fort utiles. J'allai chez MUJI m'acheter un foulard très utile. Puis j'errai rue du Bac, rue Gui Apollinaire, arrivai aux téléphones de plastiques qui n'avaient pas d'adaptateurs. Tant pis j'irai à la rentrée. Enfin j'essayai des gants rue du bac rien à faire que vos mains sont fines il vous faut du sept c'est très rare vous n'en trouverez pas partout. Mais Madame Bovary n'était pas là. J'allai au Bon anxieux. Il était désert. La vendeuse fut adorable. J'eus mes gants jaunes. J'allai chez Pylônes où je trouvai une superbe fourchette téléscopique.

VENDREDI—C'EST LES VACANCES ENFIN

Je vois Lord Nudle qui par un malencontreux hasard s'est levé trop tôt et a découvert la beauté du matin, comme Clé et la Duchesse un matin de septembre. Et je me suis dit que nos paraphes étaient triplement entrelacés

Elle c'est C.-H. M.
Moi c'est Ch. M.
Et lui c'est M. Ch.

Merveilleux de coïncidences poétiques. Nous lûmes les Alcools je trouvai ma devise et l'unique cordeau des trompettes marines. Et puis il y eut le concours blanc de latin mais pourquoi t'as mis ton tapis sur ton dictionnaire ? et malheur il y avait à deux heures Kate Moss et à dix, une J12 blanche ma/gni/fique. Je bavai des heures durant. Sans chryséléphantine.

Pourquoi mon deuxième recueil ne sert à Rien. Il y a Whilelm
Un jour
Un jour je m'attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Pour que je sache enfin celui-là que je suis
Moi qui connais les autres

HARENGS

tout a commencé avec ce terrible dos de cabillaud

et j'arrêtai ma mort au vingt quatre mai de l'an de grâce deux mil neuf

qui sera neuf

et puis il y eut l'apparition LordNudlienne

le coup de fil magique de lady C

ma mère n°4 mon amie et génialissime cousine

et puis

le concours blanc d'histoire

où, hagard

je parvins à placer trois titres de films

autant d'alexandrins

"ce dernier affolé se rend à l'assemblée.
là, les députés apprennent ce qui l'amène
et laissent le monarque dans la solitude."

et puis

l'allemand

mon ventre énorme et douloureux

le froid

la nuit

et la dolce vita

LES CITATIONS MYTHIQUES DE LORD NUDLE

Moi — Han j'aimerais être riche.
Elle — En même temps c'est pas évident de devenir riche, honnêtement et rapidement
Lui — Mais il ne s'agit pas de gagner de l'argent je veux qu'on me le donne !

Picasso est mort vieux. Regarde tout ce qu'il a pu faire…Ça devait être un grand salaud. Seuls les artistes salauds vivent vieux.

Elle — On vous demande quoi en Histoire des Arts ?
Moi — La bougie dans la peinture de chevalet ouzbekh au seizième siècle.
Elle — C'est vrai ?! Naaaan arrrête tu me fais marcheeeeer
Lui — Nan nan c'est vrai mais bon, en même temps, dans la peinture de chevalet ouzbekh au seizième, il y a un peu que de la bougie donc c'est pas trop dur…

CONCOURS BLANC — LA SUITE

Il y a eu hier le superbe concours blanc de philosophie avec comme thème la mauvaise conscience. J'ai donc commencé par parler de Rimbaud, n'est•ce pas. Et puis j'ai écrit un magnifique poème car la philosophie m'inspire beaucoup.

et que l'affalée boive la sève du petit mot
alors seulement le peigne d'ivoire caressera la pierre
et les oiseaux ivres et bientôt morts
oscilleront dans le brouillard glacial
et tendrement ils cherront
tandis que les corbeaux cueilleront les blés
nous aurons trouvé Lord Nudle et moi•même les clés
et nous irons user la manne et les velléités né\ga\tiv\es
à la terrible recherche du pantalon menthe à l'eau
c'est alors qu'hurlera le chat
c'est alors que transis nous irons à paris
et les couleurs s'éterniseront dans le sucre
et les minutes fatiguées s'arrêtaient.

Après ça magique apparition d'une ravissante aguicheuse comme pas possible avec des choses énormes mais extraordinaires. Je rapporte ça à Lord Nudle en présence du noble seigneur qui se sent trahi malgré ses bottes en croco au P.I.B. de l'Ouganda (©La superbe et génialissime Clé). Puis j'eus des puissantes pensées

De la bonne volonté culturelle allemande

La vraie imagination est celle qui fait parfois défaut.

Je me suis toujours demandé anxieusement ce que mettaient les imbéciles dans une copie de philosophie.



IL EST DES GÉNIES

L'HORREUR DU CONCOURS BLANC

Face à la grande blague géographique, après m'être offert une manucure au stabilo rose et jaune (en alterné c'est magnifique), écrit un poème, lire celui de Lord Nudle — qui a les mêmes préoccupations que moi lors de ce genre d'épreuves, je me prends à l'action terrible que je tiens de Bonne•Maman à savoir le passage au peigne fin et au miroir grossissant de tout ce qui m'énerve. Et le plus horripilant est l'amulette du préparationnaire. Les grigris du troisième millénaire.

1. La petite trousse banale et invisible, dans laquelle gisent patiemment le crayon bien taillé et les cartouches Waterman® qui font du bruit parce qu'ils ne savent pas, comme Parker, faire des cartouches sans billes. D'indispensables surligneurs destinés bien sûr à donner bonne conscience au tâcheron docile qui se dit tiens c'est important je vais le souligner ne s'apercevant même pas que ce geste est dicté par des lois qui lui échappent.

2. La nourriture qui me rappelle l'existence douloureuse de mon estomac proustien et de l'animale condition de l'Homme. Chacun à son trèfle à quatre feuilles. Il y a la barre de céréales, le fruit (pour les anciens spé bio en général) ou encore l'ignoble chose produite par la restauration scolaire ©Démagogie.

3. Et surtout, la bouteille d'eau. Car la composition scolaire est extrêmement déshydratante. Prévoyants, car maintenant majeurs et colocs il me faut une bouilloire et des bouquins pour ma mansarde ils se prennent en main, et leur corps avec. Alors régulièrement ils obéissent à leur corps. Lord Nudle lui aussi se prend en main mais ça prend une tout autre ampleur bon rimbaud c'est fini je suis mûr ça va bien je vais créer. Et la dite bouteille a des proportions improbables. Environ 5µL de contenance je pense. Le millième du bouchon. Et, une fois le microlitre ingéré, il convient de gonfler les joues tel un hamster afin de quoi ? demandé•je un jour avec un e caduc. Afin de se rincer la bouche. Outre la vulgarité du geste, il est profondément stupide de se rincer la cavité buccale de la sorte puisque l'eau souillée est avalée !! C'est merveilleux et prfondément DÉBILE !!!!


Ça va mieux

WEEKEND À ROME

Vendredi soir je vais dans la magnifique Saint-Lazare pas de clochards salle des pas perdus en tout cas pas pour tout le monde. Il y a eu les mythiques lentilles les appareils photo à n'en plus finir et j'ai remplumé l'agent secret donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des musées. Petit mail de l'adorable archiduchesse qui a besoin d'aide. Moi désespéré autant qu'elle (je suis très sensible) écrit à son altesse qui m'attend merveilleux ! Ensuite il y eut le nouveau manifeste du méconnaissable. Puis il y eut le concours blanc de géographie plein de cambouis.

il est des jours froids où je rêve que je meure
de ces jours là en est le quinze décembre
une roue immense écrasait ma gorge
et l'apparition fortuite et trompeuse écrasait mon âme
par ciel j'ouïs liberté
et puis si l'on les compte
il sont cinquante six
qui en engendrent onze
le terrible présage maudit d'onze
la balle de bronze
qui m'occis au ralenti
et la corde de velours
qui m'étrangle et m'étreint
si seulement ces cieux bleus me regardaient
t'en souvins tu il y a un an jour pour jour
c'était la gloire le froid l'élégance
c'était l'élite l'union la musique
c'était la rue Guillaume Apollinaire
je ne les ai jamais oubliées


le printemps attend
l'été se tait
l'automne s'étonne
de l'hiver sévère