DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

HORREUR

Avec ma mère n°1 on parlait de Clémence. L'autre. Pas Clé, mais Clémence, qui est brune aussi, jolie, élégante, mais verlainienne c'est•à•dire classique et trop gentille. Édulcorée. Je crois que maintenant elle est avec Jean•Sol, enfin, dans la classe du dessus. On s'était rencontré plusieurs fois. La deuxième était devant le Portait de Mademoiselle Chanel. Je croyais être amoureux d'elle mais en fait j'étais bien loin de la perfection future. Et puis ma mère a dit voilà une belle clémence, elle est ravissante, bien plus que celle que tu m'as présentée. Ah ? Je vous ai présenté Baudelaire dans le corps de Kate Moss avec un humour glacial et unique ? Vous vous rencontrâtes ? Ce n'est pas ce que j'appelle présenter quelqu'un. Elle s'est simplement pliée, la pauvre, à la Loi du microcosme haï qui consiste à effectuer une brève révérence, signe d'infériorité géographique que l'adulte se plaît à croire comme humilité, oh je ne veux pas devenir adulte je voudrais avoir dix sept ans toute ma vie quel bel âge le seul où l'on ait appris quelque chose disait Proust. Le pire, c'est que cette question est le signe même des suspicions mamesques que je redoute tant. Horreur

FAITES VOS JEUX RIEN NE VA PLUS

Je vais encore chier sur des gens : les chanteurs. J'en ai d'ailleurs déjà parlé. Je feuilletais le figaroSCOPE à la recherche d'expositions regardables, et puis je tourne les feuilles et arrive à la rubrique MUSIQUE. Et là à part Madonna qui se gratte ce que je pense devant des miliers de gens, ce ne sont que des "Un tel chante Brassens", "Un autre chante Brel", "Un autre encore chante Aznavour", etc. Ce qui rejoint mon article précédent, c'est qu'aujourd'hui la chanson francophone est aussi animé que l'encéphalogramme de Nelson Monfort. À part the dø et Justice —qui chantent en anglais— il n'y a plus de compositeurs et interprètes dignes de ce nom. C'est bien triste, comme disait Jean•Sol.

HARENGS

Comme me le disait Dark Vador le jour de juin où nous jurions sur les jurys, je touche et émascule du doigt des problèmes avec une justesse républicaine comprenne qui pourra. Or Herr Kapellmeister me dit qu'à nouveau il fréquente ma page bleue. Or la directrice d'une enveloppe que j'adore (et Clé aussi) qui contient comme il se doit une esperluette me dit ah j'ai lu votre blog (on se vouvoie) c'est pas mal. Bref il est grand temps pour moi de revenir à ces articles où je chiais sur la démocratie —même référence que si dessus, pardon pour les laïques. Je vais descendre mes pairs : les emasculeurs de républiques. En attendant dans le froid et mes zizis bleus qu'ouvre le palais de médicis que j'aime temps, passèrent moult bus, remplis de parisiennes en short (rhââ…lovely) alors qu'il fait -15°C mais c'est pas grave c'est fashion pétasse comme dirait clé. Or sur ces bus susdécrits il y a des publicités monstrueuses ô société de consommation abhorrée etc. Parmi lesquelles la pub pour le film sur Michel Colucci as known as Coluche. Avec cette phrase que j'aime beaucoup j'arrêterais la politique quand les hommes politiques arrêteront de faire rire. Ce n'est pas la phrase exacte mais c'est quand même bien drôle. Alors je pense en français et mon for intérieûr (ils osnt pénibles les accents en français et d'ailleurs dans mon hypokhâgne à visage humain il y a des cons qui écrivent il batta des ailes…) mais que c'est drôle il faudra que je le partage avec mes chers lecteurs (c'est vous) ! Et là tout à coup mes neurones se gèlent horreur : cette phrase a été dite il y a sûrement vingt ans si ce n'est trente. De deux choses l'une :

1. C'est terrible de se dire que les hommes politiques sont toujours aussi —pour ne pas dire de plus en plus— cons qu'avant

2. C'est terrible de se dire que plus personne n'a les couilles de dire ce genre de phrase puissante.

Et 3. En fait comme on sait plus faire que des films avec des scénarios (je ne décline pas ça me saôule et je sais même pas quelle déclinaison c'est de toute façon je connais que la cinquième) qui tiennent sur un timbre•poste genre film adapté d'une comédie musicale adaptée d'un livre adapté d'une pièce (MAMMAMIA! ou RabbiJacob, il y a dans les deux sens)

Bref rien ne va plus faites vos jeux et les jérémiades habituelles sur le déclin de la société française (je sais vous avez déjà lu ça quelque part mais j'aime bien cette phrase)

ESCAPADE PARISIANOSIXTINE bis


rue servandoni, est•il utile de le signaler ?

ESCAPADE PARISIANOSIXTINE

Je pars dans la ville déserte

Les lumières

du rer

se contorsionnent

sur les verrières

des immondes immeubles

le sixième est désert

la soleil repeint lentement

la rue de tournon en doré

des dorures

des sénateurs délicats

mes piles étaient congelées

je vois le mètre étalon

je vais jouer à la marelle

puis envoyer la marelle

rue de tournon

et j'ai enfin

mes cahiers anthracites

UN PEU DE CULTURE

bouulergere n.f. ◊Se dit d'une très très belle fille de dix•sept ans quand on appartient à la N.O.B.L.S.D.P. ou au Y.R.E.*. ◊fam. En patois de la Creuse, se dit d'une boulangère légère.


Vive Piotr qui chatte avec ses pieds quand même.

LA FIGUE

J'adore la figue. Pas le fruit, le parfum. J'ai découvert ça chez Sweet Caroline avec une délicieuse bougie au figuier. Et puis chez colette, avec leur obsessionnelle fragrance mythique. Et puis avec Gui et sa figue mielleuse et octobrine et ma mère me dit je me souviens quand on habitait en Provence tu restais des heures au pied des figuiers à humer le parfum des figues. C'est pour ça. J'ai ma Petite Madeleine moi aussi. Et puis sur mes chaussures, après avoir remarqué mes belles mains et mes mini•pieds (oh que je l'aime celui•là) et le tu fais du 36 nan ? ils ont enfin remarqué ma mémoire parce que je connaissais la liste de classe avec noms z•et prénoms mais évidemment à force de retenir les jolies putes que je dois rajouter sur facebook je retiens très très vite beaucoup de noms et d'ailleurs n'étais•je pas justement surnommé Le Nomenclateur ?? Enfin tout cela est passé adieu vive clarté de nos étés trop courts c'est du baudelaire quand même et ça sonne terriblement bien, et puis je voulais dire aussi à ceux qui ne jurent que par hugo —ce con— devraient lire du Gui parce que quand même Dis-le moi mon amour est-il vrai que tu m'aimes/Car je veux si c'est vrai le crier dans la nuit/Se peut-il que ma bouche et mes tristes poèmes/N'aient encore en ton âme apporté quelque ennui si c'est pas de l'alexandrin cléïen je me demande bien ce qu'il leur faut à ces pauvres ignares. Grrrr

MES CHAUSSURES

Aujourd'hui la journée ne fut rythmée que par les remarques et réactions diverses dont mes zizis étaient l'objet. Il y avait les indiscrets regarde les chaussures du gars ! que je décelais sur les lèvres jalouses de certains esclaves scolaires. Il y a eu le ce bleu est magnifique c'est du klein ou pas ? ça c'est victoire qui est assez belle et presque cléïenne, et j'insiste sur le presque Il y a eu le they're so nice ! de mon professeur d'anglais, le je veux les mêmes ! du professeur d'allemand (alors du coup je l'ai pas trop bien pris) et puis j'ai vu de beaux bijoux et il m'a fallu repousser les audacieux assauts du beau garçon qui m'offre des aurocollants Kinder...

ENCORE UNE DE MES GRANDES VERITES QUI NE VALENT EN FIN DE COMPTE POUR PEU DE GENS

Le mariage c'est la mue du désir d'être aimé en plaisir d'aimer

LUNDI+MARDI

En latin le professeur nous dit que le soir est le moment préféré des poètes et je n'ai pas résisté à lancer un et le soleil le soir ruisselant et superbe que personne ne connaissait quel malheur tant pis pour eux. Le beau garçon me délaisse dans son beau blouson , JCDC m'a enfin répondu, il attend des explications et bien il les aura. Aujourd'hui mardi, deux heures connes de géographie, la prof ne fait que dire des petits heins insupportables. En plus l'horloge marche mais pas sa trotteuse c'est déroutant et pas du tout encourageant. Quant aux problèmes soulevés par le cours ils sont édifiants : où vont les canadiens en vacances ? Que pensent les pêcheurs espagnols de nous ? et autres pertes de temps. J'ai remis aujourd'hui mes zizis et là une fille me dit on voit que ça dans le paysage puis ça vient d'où ? Ah ! Gepetto comme pinocchio c'est marrant ? Et c'est où ? Rue de la P ? Connaît pas. Et sinon ? Rue du Four ? ha c'est marrant comme nom c'est la marque ? ça m'énerve. En plus j'écris tout ça sur internet explorer sur windows xp c'est une horreur il n'ya ni e dans l'o, ni ç majuscule, idem pour le é et j'en passe...

PARIS PARIS PARIS PARIS

t'ai je dit déjà
que je t'aimais mortellement
il me semble parfois
te le murmurer pour une énième fois
dans ton beau visage blanc
attentif et calme
vespéral
moi je cueille calme
les fleurs le jasmin les abricots et les mirabelles
qui fleurdeliseront
tes cheveux nocturnes
je les nouerai à la clé de ma nuque
ensemble nous ouvrirons la blanche gloire
et puis nous délivrerons les rues de leurs laideurs
nous rêverons le dos et la croupe grise
délaisserons les inutiles étoiles
et nous dirons l'idylilque
aux avenances à la lune et aux belles dames
nous nous cacherons derrière le caprice illuminé d'adolescence
derrière les plafonds
derrière les moulures
derrières les arbres
et derrière l'Azur
et puis
nous naîtrons

CORRESPONDANCE

repetto m'a enfin répondu avec trois mois de retard pour me dire qu'il n'y a plus de zizi ikb vernis. Heureusement qu'ils me préviennent. Je parle quelques instants à Sweet Tostance, qui est toujours aussi gentille. Sans nouvelles de Fafa. Idem pour jcdc. Horreur. En plus je vais devoir jouer au bowling et marcher dans la boue.

LE GUETTEUR MÉLANCOLIQUE—MORCEAUX CHOISIS

Dis-le moi mon amour est-il vrai que tu m'aimes
Car je veux si c'est vrai le crier dans la nuit
Se peut-il que ma bouche et mes tristes poèmes
N'aient encore en ton âme apporté quelque ennui

Je me souviens d'avoir rêvé
Que l'on vivait
Autour
D'un grand pommier d'amour
Par de doux jours pareils aux nuits sans lune
Et l'on passait le temps à caresser les chats
Tandis que des filles brunes
Cueillaient les pommes une à une
Pour les donner aux chats

Mes pauvres yeux sont plein de vous.

HARENGS

j'irai voir la femme photographe

la compagne de Man Ray

j'irai sous l'Arche

j'irai jouer à la marelle

j'irai obsédé dans les rues désertées

j'irai rechercher l'ombre de clé

NOUS SOMMES DEUX SOEURS JUMELLES....

Dimanche, jour froid et bleu, je reçois moult épîtres de mes amies. La Duchesse est de mauvaise humeur, la mélancolie déjà la rongeait depuis plusieurs jours, sans que j'en comprisse la raison, sans doute le difficile grade d'IEPO pesait sur ses frêles épaules. Du coup, point de sourire amusé en réponse à mes calembours. Heureusement, Clé allait très bien. Elle m'a fait une fleur, m'a réveillé de sa douce voix, m'a fait rire au point que ma mère n°1 croyait que c'était Herr Kapellmeister qui m'envoyait un message, et puis j'ai reçu je ne sais pourquoi une newsletter Jane Austen serait-ce la farceuse Duchesse ? Dois-je comprendre quelque chose que se passe-t-il ? Tant pis. Je dérange ma cousine, envahit son carnet d'adresses, mille mercis ma chère cousine, je ne dérangerai pas Son Altesse Magnifique....et qui sait je verrais peut-être un jour Mademoiselle Coppola.
post scriptum : à propos de souhait de rencontres de mannequins brésiliens, bien que gb soit destitué de son grade de déesse n°2, je ne changerai pas l'adresse de cette page bleue parce que j'ai trop de fidèles lecteurs qui m'ont dit que ce lien est amusant

UN PEU DE CULTURE

Ma condition estudiantine m'ayant appris beaucoup, je ne puis que vous faire part des anecdotes croustillantes et enrichissantes qui m'ont plu.

Sur le magnifique tableau de David devant lequel vous vous pâmez et qui se trouve ci-dessus, il y a une dame en blanc. C'est la belle-soeur du peintre. La vieille dame sous la main gauche de la dame sus décrite, qui offre sa flasque poitrine au valeureux guerrier n'est autre que la nourrice des enfants du peintre. Les deux valeureux guerriers sont deux élèves du même peintre.


La colonnade du Louvre ainsi que l'Observatoire de Paris ont été réalisés par Claude Perrault, qui n'autre que le frère de mon homonyme, responsable du chat botté entre autres.


Le prix de Rome de l'Académie des Beaux-Arts est ouvert aux photographes. Montant du prix : environ trois J12.


Marie Laurencin, qui a peint Mademoiselle CHANEL, qu'elle aurait inspirée, est la petite amie de Whilelm Apollinaris de Kostrowitzky.