DÉSORMAIS MON BLOG CHANGE D'ADRESSE : IL EST

Après midi avec ma marraine

Je pars, avec beaucoup d'avance, comme d'habitude, ce qui fait que j'ai le temps de flâner, YSL bien sûr, mais aussi MUJI, leur pouf est génial en fait. Bref. Marraine arrive, ma bonne fée, direction Chez Bartolo rue des Canettes, une excellente voire la meilleure pizzeria de Paris. Avec le chat mythique, la patronne, et le tiramisù délicieux…fait maison. On flâne, direction le Bon. Ophélie Winter nous engueule parce qu'on a cassé son plan drague avec un bel éphèbe de couleur accroché au hasard de la rue de Rennes, allons oublier tout ça chez Arthur&Fox, ça faisait trop guerre en Iraq. Let's go somewhere else. Le Bon, donc. On a essayé tout les parfums possibles pour homme, Guerlain m'a beaucoup déçu, Saint•Laurent est importable, il faut être mannequin, restait CHANEL, heureusement qu'ils sont là, le vendeur gay m'a dragué comme pas possible, ça me mettait mal à l'aise et en même temps c'est flatteur je ne pouvais pas lui dire mais arrêtez de me caresser la main je ne suis pas gay ! Bref je suis encore vierge, tout va bien. Après je me suis un peu perdu dans Paris…C'est pas grave

Wizzzzzzzzzzzzzzzzzzz

Dîner déstructuré
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Téléphone tchétchène
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découverte
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trois cils dans mon assiettes ils sont à moi je crois
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plus de mails depuis des jours
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oncques ne vit au bois
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Marco ! Manteau ! Marco ! Manteau
répétait•il inlassablement


Victoire

Madame Bovary, chapitre XIII, deuxième partie.

Tiens qu'est•ce qu'il fait là celui•là ?




Aujourd'hui il fait très beau, je me souviens de ces vacances merveilleuses à la campagne chez ma grand•mère, où il n'y avait que de la lumière et des feuilles…J'ai ressorti d'ailleurs ces photos de Pâques 06 sur mon facebook, allez•y c'est magnifique et ça fait du bien.

Le coiffeur

Parce que je ressemblais trop à Capitaine Flam et les bobos du seizième en skinny violet et blouson anti•avalanche jaune, je suis allé chez le coiffeur, le plus proche de chez moi. C'est glauque et moche : des néons roses, un plafond en tôle ondulée d'Europe de l'Est, et biens sûr l'inévitable Chérie FM couvert par la tondeuse ah tiens j'apprends qu'Isabelle Boulay est enceinte. Super. Merci. J'adore qu'on me lave les cheveux, je ne fais rien, je sens des mains sur mon crâne, c'est agréable, il n'y a que des petites vieilles poudrées qui murmurent leur vie monotone aux coiffeuses, qui répondent les phrases pré•cuisinées. Berf, je relis Tardi, il y a une rue Louis•Ferdinand BARDAMU, et ça me fait penser que je dois défendre Céline, contre Alexandre Dumas. Je n'ai rien contre Dumas, c'est juste que je ne le considère pas comme un artiste. Pourquoi ? Parce qu'un jour, un poète français qui est génial et qui s'appelle Charles a dit dans un de ses journaux intimes : Qu'est•ce que l'art ? Prostitution. C'est à dire que l'artiste s'investit un tant soit peu, se prostitue, étymologiquement, se met à la place de quelqu'un d'autre. Et ça, il n'y a pas chez Dumas. Où est•il, l'auteur ? Dans les descriptions ? Dans les caractères ? Les dialogues ? Je ne vois pas. Alors que Céline, aussi vulgaire et ennuyeux soit•il, effectue cette démarche stendhalienne, de ne parler que de soi sans parler de soi, comme Proust, Baudelaire avec Cramer, et cætera. Et en plus Victoire — et oui je t'appelle par ton prénom comme tu me l'as implicitement demandé — si Céline ne raconte rien, c'est pour faire ressentir au lecteur que sa vie a été ennuyeuse, qu'il considère la vie comme un voyage au bout de la nuit, ou personne n'échappe à la morte. Et ça, qu'on soit de son avis ou que l'on ne le soit pas, c'est une communication avec le lecteur. Alors que Dumas, lui, ne pense qu'à écrire pour construire, fabriquer, faire,…mais n'a rien à dire au lecteur.

J'espère que mon argumentation te conviendra.

Excuses

Ah oui V•O je m'excuse également de t'avoir quittée précipitamment mais ma khâgneuse de sœur avait une urgente recherche à faire sur le néo•positivisme dans l'industrie de la soie en Bas•Languedoc.

Cool

Comme quoi tout arrive. Au fait V•O le panier d'abricots, c'est la cachette de la correspondance Emma//Rodolphe, dans la deuxième partie donc, mais je ne sais plus à quel chapitre. Je suis désolé de t'avoir vexé.

Et que sais•je encore

facebook a réinventé le chat

et si Justice était Daft Punk ?

J'ai pulvérisé mes amis à Jetman, à 3154

Je hais le latin

La fanfarlo II, le retour

Incroyable, je revis l'histoire de Samuel Cramer. Ce soir, je croise virtuellement mon amie allemande qui ressemble à Sofia Loren, chose rare qu'une allemande ressemble à une si belle italienne, et plus rare encore est sa présence au clavier d'un ordinateur. Ça n'allait pas du tout. Elle avait un liebeskummer. J'essayais de la consoler, mais elle avait déjà vu trop de films, sortait déjà d'un bon bain chaud…Rien à faire. Soudain, hé, idée terrible les caupains me vient t•à l'esprit (j'écris les liaisons car je crains que parmi mes lecteurs soient quelques analphabètes partiels qui écorchent mes mots), en même temps que son explication arrive à ma rétine de photographe : et si je la vengeais de ce terrible allemand qui lui cause tant de peine ? Elle a cru que j'étais gay, il a fallu que je lui explique, toujours est•il que me voilà chargé de draguer un bourreau allemand des cœurs par Internet afin d'apaiser la brûlante jalousie de ma pauvre amie désespérée.

Igor Tosk

remercie Mademoiselle la duchesse de Guermantes
de l'aimable rôle qu'elle joue entre lui et qui elle sait,
et qu'il se plaît à assimiler au panier d'abricots
de Monsieur Rodolphe Boulanger



UNBELIEVABLE BUT TRUTH

Elle aime la fanfarlo

moi aussi
Elle aime Ladurée
moi aussi
Elle aime YSL
moi aussi
Elle aime Kids
moi aussi


Et en plus la duchesse de Guermantes (c'est vrai t'as une duchesse dans ta classe ?) qui me fait un dialogue d'aveugles………………………………………………………………………



Ouf.

Les homosexuels et la littérature

J'y pense parce qu'il a encore fallu que je diffuse notre belle culture française en créant une page Facebook à Verlaine, qui est parmi l'herbe, disait Stéphane. J'ai eu ma période Verlaine, bien qu'il soit socialiste. Enfin, il l'était à une époque où les gens intelligents faisaient de la politique. Bref, j'aime bien Verlaine, parce que Debussy a mis ses romances en musique, ça rend très bien, mais surtout qu'il est un peu comme Proust : il ne parle que de la Nature.

J'en viens à Proust. L'autre homosexuel. La grande puissance de Proust, c'est qu'il ne parle jamais de lui, seulement de la Nature, des fleurs et des papillons. Au début on se dit ah merde encore une émission d'arte sur les ouragans en Floride. Grave erreur. Car ayant cette paresseuse pudeur, il se décrit à travers ce qu'il voit, et qu'ainsi le lecteur voit aussi, se rapprochant du créateur…Alors que les autres autobiographes —Sartre excepté— se décrivent, et c'est très ennuyeux et pas très beau. Mais qu'est•ce que le beau ? Ce qui parle à l'âme en secret, comme l'écrit Baudelaire dans son Invitation… mais en harmonie avec celle ci. C'est pour ça que Sweet Caroline disait Quand tu lis Proust, tu te lis. L'âme du lecteur est un papillon, une aubépine, les champs•élysées.

L'Éducation Nationale

Pour je ne sais quelle raison, on a acheté le figaro ce week•end. Et il y avait un article inévitable sur les manifestations de ces jeunes encapuchonnés et embrigadés par le PCF qui sortent à 50 000 dans les rues alors qu'ils ne sont ni profs, ni optionnaires en Arts plastiques ou Swahili. Et alors le tas de merde épaisse qui loge rue de Grenelle a cru bon de fournir des explications à ces jeunes sourds. Pauvre abruti, ce n'est pas des explications qu'ils attendent, c'est le printemps ! De toute façon, étron ministériel, tu ne t'es sans doute pas demandé pourquoi ils n'allaient pas en cours ? Mmmm ? Peut•être parce que les dits cours sont remplis de merde ? Ah…ça doit être ça. Et en plus, personne ne le dit ! Ni la droite, ni la gauche ! Ni le centre — je l'oublie toujours celui•là…

Harengs

C'est dingue j'ai l'impression que le centre du monde est à 48°50'53.97" N 2°20'22.36" E

C'est dingue comme j'adore Facebook

Mes photos sont vraiment superbes

Pour la première fois, j'ai écrit un poème avec le sentiment d'un devoir d'écriture

J'espère que tu ne m'oublies pas entre deux virgules

Je ralentis

J'ai découvert que selon l'auteur que je lisais, certaines zones s'activaient
Baudelaire les tempes
Proust les paupières
Gracq la nuque et l'occiput
Apollinaire un fil de soie noir qui sort de mon front
Mallarmé le silence absolu la blancheur

Ouh le parfait album que j'attendais depuis si longtemps

Ils sont deux, et leur musique est parfaite. Ah bon, ils sont Anglais alors ? Pour une fois non. Ce sont des Américains. Les voix de femmes, les mélodies impossibles, le son travaillé, qui relègue Justice au rang de bricoleur, les paroles déchirantes…Constance, tu dois acheter ce disque.

Week•end

Samedi, j'arrive en cours, je n'y étais pas, elle si. La tristesse me monte aux yeux, s'arrête, j'avais envie de tuer tout le monde. Heureusement, Pichou me console, en me rappelant que je vais réunir près de quatre cents Parisiennes en maillot de bain place de la concorde. Et bien non. Big flop. Il n'y avait personne. Je garderais quand même le souvenir de ce touriste que Pichou a feint de confondre avec John Malkovich. Il commence à nous demander, ob wir Deutsch sprechen. Ja, natürlich ! Arrive cinq pétasses en Ray•ban qui l'appellent professore ! ah je me disais aussi elles pouvaient pas être allemandes, sapées comme ça. L'une d'entre elles emmène le professeur à l'écart tandis que les quatre restantes nous demande en gliglicien où peut•on faire la fiesta. On se démerde, le professore revient, nous signe un autographe , parce que c'était ce qu'on voulait à la base :
Le soir, ticket collector chez Pichou